Ukraine. L'UE prépare un plan secret pour exclure la Grèce de la zone euro

Ria Novosti Samedi le 11 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les financiers de l'UE préparent en secret un plan destiné à faire sortir la Grèce de la zone euro, selon un quotidien britannique.

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Les financiers de l'Union européenne mettent au point un plan secret visant à exclure la Grèce de la zone euro, annonce vendredi le quotidien britannique The Times se référant à un document préparé par le ministère finlandais des Finances.

Selon le journal, le document évoque des "décisions politiques très difficiles" prévues pour le printemps, ainsi qu'un pronostic de la banqueroute de la Grèce au cas où Bruxelles n'accepterait pas de lui accorder la prochaine tranche de son aide financière ces trois semaines prochaines.

"Avec le consentement silencieux d’autres pays, on a lancé un processus qui pourrait déboucher sur l'exclusion de la Grèce de la zone euro", indique le document cité par The Times.

La Grèce a honoré jeudi son versement d'avril au Fonds monétaire international (FMI), après plusieurs jours de suspense, mais l'incertitude demeure sur sa capacité à payer ses dettes à partir du mois prochain, faute d'accord avec ses créanciers. Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, a assuré jeudi à Paris que son gouvernement ne ferait pas de fausses promesses "pour obtenir la prochaine tranche d'aide européenne".

 


Bloomberg: le rouble, meilleure monnaie du monde 

Au cours des trois premiers mois de 2015, le rouble est passé de la plus faible à l'une des plus fortes monnaies du monde, estime l'agence Bloomberg.

La hausse du rouble a réfuté les prévisions de la plupart des experts occidentaux qui n'ont pas pris en compte le principal facteur de l'appréciation de la monnaie russe: le cessez-le-feu en Ukraine, rapporte l'agence Bloomberg. 

 

"Au cours des trois premiers mois de 2015, le rouble est passé de la plus faible à la meilleure monnaie du monde, réfutant les pronostics des analystes les plus perspicaces", affirme Bloomberg.   

Selon l'agence, la chute des cours du pétrole jusqu'au minimum d'il y a six ans et la réduction des taux d'intérêt sont passées au second plan, cédant la première place à la trêve dans le Donbass.  

Afin d'évaluer la dynamique du rouble, les investisseurs doivent suivre les événements dans l'est de l'Ukraine, affirme Simon Quijano-Evans, chef de la recherche sur les marchés émergents à la Commerzbank de Londres.  

Au premier trimestre de 2015, le rouble s'est apprécié de 4,4%, et ce malgré le fait que la Banque centrale de Russie a réduit le taux directeur de 300 points de base et que le cours du baril était de 29% inférieur à son cours d'il y a trois mois.   

Le succès remporté au premier trimestre pourrait se poursuivre au deuxième, estime Tatyana Orlova, économiste en chef responsable de la Russie à la Royal Bank of Scotland Group Plc. Selon elle, d'ici fin juin, la monnaie russe pourrait s'apprécier de 5,1% par rapport au billet vert, passant à 55,4 roubles pour un dollar.

 


Forbes: Porochenko aurait offert le Donbass à Poutine? 

Selon le magazine Forbes, Vladimir Poutine aurait rejeté la proposition de Piotr Porochenko d'annexer le Donbass.

Le président ukrainien Piotr Porochenko aurait proposé à son homologue russe Vladimir Poutine d'annexer le Donbass (est de l'Ukraine), a rapporté l'édition en langue russe du magazine Forbes citant une déclaration du président Poutine. 

 

Selon Forbes, M.Poutine a déclaré, lors d'une rencontre à huis clos avec les dirigeants de l'Union russe des industriels et des entrepreneurs: "Il (M.Porochenko) m'a dit  +Prenez le Donbass+ et je lui ai répondu: +Es-tu fou? Je n'ai pas besoin de Donbass. Si vous n'en avez plus besoin, proclamez son indépendance+".

D'après le magazine, M.Porochenko aurait laissé entendre que Kiev ne pouvait pas accepter l'indépendance du Donbass alors que M.Poutine aurait appelé les autorités ukrainiennes à rétablir le système bancaire dans cette région et à relancer les paiements des retraites et des allocations à la population du Donbass.

 

"C'est une mauvaise interprétation des propos de M.Poutine", a déclaré le président de l'Union russe des industriels et des entrepreneurs Alexandre Chokhine.

 

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a mis en doute lundi les informations sur les propos qui seraient émis par M.Poutine lors de la réunion à huis clos tenue le 19 mars dernier. 

 

Kiev a aussi commenté l'article de Forbes. Selon le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Evguéni Perebiïnis, M.Porochenko s'est adressé à M.Poutine en ukrainien et ses paroles ont été mal traduites.

 


Ukraine: un leader ultranationaliste nommé conseiller du chef des armées 

Les relations entre le président et les nationalistes en Ukraine ne sont pas au beau fixe, mais ces derniers possèdent des positions solides au sein de la société.

Le dirigeant du mouvement ultranationaliste Secteur droit (Pravy sektor) et commandant du Corps de volontaires ukrainiens (DUK) Dmitri Iaroch, a été nommé conseiller du chef des armées et président de l'Ukraine Piotr Porochenko, malgré les menaces qu'il a proférées à l'endroit de ce dernier. 

"Si M.Porochenko ne se remet pas, il y aura chez nous, en Ukraine, un nouveau président et chef des armées", a déclaré un jour M.Iaroch, ajoutant que le président a plus peur du Secteur droit que des séparatistes dans l'est de l'Ukraine.

Le leader ultranationaliste rejette catégoriquement l'exigence des autorités adressée à toutes les formations paramilitaires de se désarmer et d'intégrer les structures d'Etat. M.Iaroch a déclaré que le Corps de volontaires ukrainiens Secteur droit ne se sairait dissous "qu'après la fin victorieuse des hostilités avec l'agresseur russe, ce qui entend la restitution de la Crimée et le rétablissement total de l'intégrité territoriale de l’Ukraine".

 

"Notre attitude envers les Russes, tout comme à l'égard d'autres représentants des minorités ethniques, s'inscrit pleinement dans la méthodologie proposée par Stepan Bandera (collaborateur nazi, ndlr). Elle est fraternelle envers ceux qui combattent avec nous pour l'Etat de la nation ukrainienne. Elle est tolérante à l'égard de ceux qui reconnaissent notre droit à être maîtres de notre propre sort sur notre terre. Elle est ouvertement hostile envers tous ceux qui nient ce droit", a indiqué M.Iaroch.

 

Selon l'ultranationaliste, la dérussification de l'Ukraine est un phénomène tout à fait juste et nécessaire. 

"Les Ukrainiens ethniques doivent revenir à leurs propres langue, histoire et identité", a martelé M.Iaroch.

Organisation d'inspiration néonazie, le Secteur droit réunit des nationalistes radicaux ukrainiens. En janvier et février 2014, ses membres ont participé aux affrontements avec la police et à l'occupation illégale de bâtiments administratifs. En avril, ils ont pris part à la répression du mouvement de protestation dans l'est de l'Ukraine.

 

En novembre 2014, la Cour suprême de Russie a mis le Secteur droit sur la liste des organisations terroristes. Dmitri Iaroch fait l'objet de poursuites pénales en Russie pour appels aux activités terroristes.

 


Politologue ukrainien: "tuer les journalistes russes" dans le Donbass 

Afin de raviver l'intérêt des médias américains pour l'Ukraine, sujet qui est plus en plus éclipsé par la campagne électorale en cours aux Etats-Unis, Iouri Romanenko, du centre l'analyse politique ukrainien "Stratagème", a proposé d'"exterminer" les journalistes russes.

Lors d'une rencontre avec des militants des droits de l'homme à l'Université Harvard, le journaliste et politologue ukrainien Iouri Romanenko a proposé, en guise de plaisanterie, d'attirer l'attention des médias américains à l'Ukraine, en exterminant les journalistes russes dans le Donbass. 

"Les Forces armées de l'Ukraine doivent prendre pour cibles les journalistes russes couvrant la situation dans le Donbass. Il faut donner l'ordre aux tireurs d'élite ukrainiens de viser en priorité les personnes portant les casques avec l'inscription Press", a déclaré M.Romanenko. 

 

Et d'expliquer que "l'extermination de plusieurs dizaines de journalistes dans la zone du conflit permettrait de ternir les images dans les médias russes et affecterait ainsi l'efficacité de la propagande de Moscou". 

"L'important pour nous est ne pas disparaître de vos médias américains dans le contexte de votre campagne présidentielle", a souligné le politologue. 

Le politologue décrit sur sa page Facebook cette discussion avec des experts et des militants des droits de l'hommes américains qui a porté sur le rôle des médias dans les guerres contemporaines et la baisse de l'intérêt de la presse américaine pour l'Ukraine.

 


Médias: la rencontre Tsipras-Poutine fait trembler les politiques allemands 

La future rencontre entre le premier ministre grec Alexis Tsipras et le président russe Vladimir Poutine pourrait compromettre l'unité et la solidarité au sein de l'UE, estiment des politiques en Allemagne.

Certains hommes politiques allemands, notamment des députés du Bundestag, craignent que la prochaine visite en Russie du premier ministre grec Alexis Tsipras et sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine ne sapent l'unité de l'Union européenne sur la crise ukrainienne.

"Le maintien du consensus au sein de l'UE est un élément déterminant pour trouver une solution politique (à la crise, ndlr)", a notamment déclaré devant les journalistes Gernot Erler, coordinateur du gouvernement fédéral pour la coopération sociétale avec la Russie, l’Asie centrale et les pays du partenariat oriental. 

 

A la veille de la visite du chef du gouvernement grec à Moscou, M.Erler a appelé l'UE à l'unité sur tout ce qui concerne la crise en Ukraine. 

"L'Union européenne n'aura de l'influence et ne sera prise au sérieux que si elle parle d'une seule voix", a estimé le responsable, prévenant que Moscou pourrait essayer de diviser l'UE et d'exercer une influence sur des pays tels que la Grèce, la Hongrie et la Bulgarie. 

Pour sa part, la députée Gerda Hasselfeldt, qui représente au Bundestag l'Union chrétienne sociale (CSU, conservateur), a déclaré dans une interview à Die Welt que la visite à Moscou du premier ministre grec menaçait la solidarité européenne. 

"La Grèce fait partie de l'Union européenne. Et l'Union doit faire preuve de cohérence face à la Russie, en parlant d'une seule voix. Le gouvernement grec doit être conscient de toute la gravité de la situation en Europe", a indiqué Mme Hasselfeldt, ajoutant que M.Tsipras ne devait pas instrumentaliser sa visite à Moscou pour obtenir d'avantage d'argent de la Russie. 

La visite de quatre jours du premier ministre grec en Russie commence le 8 avril.

 


Le président tchèque "ferme la porte" du Château de Prague à l'ambassadeur US 

Le président de la République tchèque Milos Zeman rejette le diktat américain et se rend aux célébrations du 70e anniversaire de la Grande Victoire à Moscou.

Le président tchèque Milos Zeman a été indigné par les propos tenus par l'ambassadeur américain à Prague Andrew Schapiro qui avait critiqué la décision de M.Zeman de se rendre à Moscou pour assister au défilé de la fête de la Victoire de la Russie à la Seconde guerre mondiale. 

"Je ne pense pas que l'ambassadeur tchèque à Washington se permettrait de donner des conseils au président américain sur ses destinations de voyage (…) Je ne vais pas laisser tout ambassadeur donner son avis sur mes voyages à l'étranger (…) La porte du Château de Prague (résidence officielle du président de la République tchèque, ndlr) est désormais fermée pour l'ambassadeur Schapiro", a déclaré M.Zeman.

 

En intervenant récemment à la Télévision tchèque, le diplomate américain a déclaré que la présence du président Zeman aux célébrations du 70e anniversaire de la Victoire à Moscou pourrait discréditer la position de l'Occident sur l'Ukraine, étant donné qu'il se trouvait être le seul homme d'Etat d'un pays de l'Union européenne à s'y rendre.

Le rédacteur en chef du site Protiproud Petr Hájek, par le passé un de ses plus proches conseillers de l'ex-président Václav Klaus, a estimé dans un entretien à Sputnik que M.Zeman s'était comporté en président de la République tchèque non d'un protectorat des Etats-Unis.

"Il a dit que la porte du Château de Prague est désormais fermée pour M.Schapiro, ce qui est la seule bonne réponse", a déclaré M.Hájek.

"L'actuel ambassadeur des Etats-Unis Andrew Schapiro, tout comme son prédécesseur Norman Eiser, se comporte chez nous comme sur un territoire occupé. On dirait que l'ambassade américaine à Prague n'est pas une représentation diplomatique, mais plutôt un centre donnant des signaux négatifs contre certains politiques tchèques. M.Schapiro se comporte comme chef d'un protectorat. Il se croit en droit de donner des indications au président du pays (…) L'ambassadeur manifeste des manières impérialistes", a-t-il ajouté.

 


Magazine US: incapables de gagner, les USA doivent cesser de faire la guerre 

Depuis la victoire sur l'Allemagne hitlérienne, toutes les grandes campagnes militaires menées par l'armée bien entraînée et équipée des Etats-Unis avaient un final déplorable, constate le magazine américain Vice.

C'est en 1945 que les Etats-Unis ont remporté la victoire sur l'ennemi pour la dernière fois, constate Vice. 

Le magazine américain rappelle que la guerre de Corée s'est achevée pratiquement sur un score nul, la guerre du Vietnam s'est soldée par un échec et la guerre du Golfe n'avait qu'un succès limité, alors que les campagnes d'Afghanistan et d'Irak sont devenues de vraies catastrophes pour les Etats-Unis en matière de politique extérieure.

"Les Etats-Unis possèdent plus de puissance de feu que n'importe quel empire de l'histoire, mais ils semblent incapables de transformer cette puissance en quelque chose qu'on pourrait qualifier de victoire", commente l'édition.

Et d'ajouter que les dépenses annuelles à l'armée américaine approchaient 500 milliards de dollars, mais que les Etats-Unis n'obtenaient pas de résultat valable pour cet argent.

Selon Vice, les guerres menées par Washington sont en avance vouées à l'échec, car les Etats-Unis n'en ont pas besoin. Aucune des guerres que l'Amérique a menées ces dernières décennies n'a touché aux intérêts américains.

 

"La chute de Saigon en 1975 n'a eu aucune signification pour les simples Américains", souligne le magazine.

 

En règle générale, des guerres pareilles sont déclenchées quand une bonne partie de la classe politique américaine veut impressionner le monde par la puissance de l'armée des Etats-Unis.

"Environ tous les dix ans, les Etats-Unis choisissent un petit pays lamentable pour l'écraser tout simplement pour montrer au monde qu'on ne blague pas avec les Américains", a estimé l'écrivain et journaliste John Goldberg, cité par Vice. 

La conclusion est que la guerre appelée à impressionner le public est vouée à l'échec, et que les Etats-Unis feraient mieux de renoncer tout simplement à faire la guerre où que ce soit.

 


Ukraine: un général français démonte le mythe de l'"invasion russe" 

La Russie n'a jamais réalisé de préparatifs indiquant qu'elle s'apprêtait à envahir militairement l'Ukraine, contrairement aux assertions américaines à ce sujet, a déclaré le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire français.

Intervenant devant la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale (chambre basse du parlement français), le général Gomart a constaté que le renseignement américain avait fourni des données erronées selon lesquelles "les Russes allaient envahir l'Ukraine".

"La vraie difficulté avec l'Otan, c'est que le renseignement américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français y est plus ou moins pris en compte (…). L'Otan avait annoncé que les Russes allaient envahir l'Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse", a indiqué le général.

 

"Nous avions en effet constaté que les Russes n'avaient pas déployé de commandement ni de moyens logistiques, notamment d'hôpitaux de campagne, permettant d'envisager une invasion militaire et les unités de deuxième échelon n'avaient effectué aucun mouvement", a expliqué M.Gomart.

"La suite a montré que nous avions raison car, si des soldats russes ont effectivement été vus en Ukraine, il s'agissait plus d'une manœuvre destinée à faire pression sur le président ukrainien Porochenko que d'une tentative d'invasion", a-t-il conclu.

Depuis le début de la crise dans le Donbass ukrainien, les Etats-Unis n’ont eu de cesse de chercher à convaincre la communauté internationale que les troupes russes étaient impliquées dans les combats et présentes sur le sol ukrainien, sans jamais fournir la moindre preuve valable.

 

 

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