Egypte. L'Arabie saoudite soutient le pouvoir égyptien face au "terrorisme" (roi)

Ria Novosti Vendredi le 16 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a déclaré vendredi, dans un message à la télévision, son ferme appui aux autorités égyptiennes dans leur lutte contre le "terrorisme".

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Le souverain saoudien a également dénoncé les "ingérences étrangères" dans les affaires égyptiennes et condamné tous ceux qui sapent "la stabilité de ce pays" meurtri par des violences entre partisans du président islamiste déchu et forces de sécurité. Il a réaffirmé le droit légitime de l'Egypte de "s'opposer à tous ceux qui lui portent atteinte".

Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a été le premier dirigeant étranger à féliciter le président par intérim Adly Mansour nommé le 3 juillet par l'armée, qui avait auparavant destitué l'islamiste Mohamed Morsi.

La dispersion des pro-Morsi mercredi au Caire a entraîné des heurts meurtriers qui se sont ensuite propagés à d'autres régions du pays. Les pro-Morsi affirment que les forces de l'ordre ont fait usage d'armes à feu. De leur côté, la police et l'armée en accusent les protestataires.

L'état d'urgence a été décrété pour un mois dans l'ensemble du pays et le couvre-feu instauré dans onze des 27 provinces égyptiennes. Le dernier bilan officiel fait état de 638 morts et de près de 4.000 blessés dans les heurts.

De nombreux pays occidentaux ont condamné ce bain de sang, et les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu ont appelé jeudi soir les différentes parties en Egypte à faire preuve d'un maximum de retenue.

Les manifestations se sont poursuivies le 16 août dans le cadre d'un "vendredi de la colère".
 


UE-Egypte: Merkel et Hollande souhaitent une révision des relations

Lors d'un entretien téléphonique vendredi sur la situation en Egypte, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont été unanime à juger nécessaire de revoir les relations entre l'UE et Le Caire, rapporte le service de presse du gouvernement allemand.

"Mme la chancelière a indiqué que, face aux derniers événements en Egypte, le gouvernement allemand procéderait à une révision de ses relations avec Le Caire. Tout comme Mme Merkel, le président français estime nécessaire une révision profonde des relations de l'Union européenne avec l'Egypte", lit-on dans le communiqué.

La dispersion des partisans du président déchu Mohamed Morsi mercredi au Caire a entraîné des heurts meurtriers qui se sont ensuite propagés à d'autres régions du pays. Les pro-Morsi affirment que les forces de l'ordre ont fait usage d'armes à feu. De leur côté, la police et l'armée en accusent les protestataires.

L'état d'urgence a été décrété pour un mois dans l'ensemble du pays et le couvre-feu instauré dans onze des 27 provinces égyptiennes. Le dernier bilan officiel fait état de 638 morts et de près de 4.000 blessés dans les heurts. Les manifestations se sont poursuivies le 16 août dans le cadre d'un "vendredi de la colère".
 


Egypte: le Hamas dément être impliqué dans les affrontements

Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza Ismaïl Haniyeh a de nouveau rejeté vendredi les accusations sur l'implication du mouvement islamiste palestinien dans les affrontements sanglants en Egypte, notamment dans la péninsule du Sinaï.

"Nous ne sommes pas présents en Egypte… Nous menons nos activités armées sur le territoire palestinien, nous luttons seulement contre l'occupation israélienne", a déclaré Ismaïl Haniyeh dans une mosquée de la bande de Gaza.

Les autorités égyptiennes accusent le président déchu Mohamed Morsi d'être impliqué dans des opérations imputées au Hamas lors de la révolte contre le président Hosni Moubarak en 2011.

M.Haniyeh ne nie pas l'existence de liens culturels et idéologiques entre le Hamas et les mouvements islamiques des Frères musulmans en Egypte et dans plus de 70 autres pays.

Les affrontements continuent vendredi au Caire, à Gizeh et dans d'autres villes égyptiennes où les partisans des Frères musulmans protestent contre la destitution du président Mohamed Morsi, issu de leur mouvement. Les autorités égyptiennes ont décrété l'état d'urgence dans le pays pour un mois. Un couvre-feu a été imposé dans onze des 27 provinces égyptiennes. Selon le ministère égyptien de la Santé, les affrontements ont déjà fait plus de 600 morts et près de 4.000 blessés.

 


L'Egypte accuse la Turquie d'ingérence et annule son exercice naval avec ce pays

L'Egypte a annulé ses manœuvres navales avec la Turquie, prévues pour octobre prochain, en signe de protestation contre l'"ingérence flagrante" d'Ankara dans les affaires intérieures du pays, ont annoncé vendredi les médias internationaux.

Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, cette décision traduit la "protestation contre les déclarations et les démarches inacceptables de la Turquie qui constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l'Egypte".

En réaction au comportement d'Ankara, l'Egypte a rappelé son ambassadeur en Turquie. Cette dernière a répliqué en rappelant son ambassadeur au Caire.

La Turquie a vivement condamné la destitution du président Mohamed Morsi et gelé une série de protocoles et d'accords de coopération bilatérale avec l'Egypte.

Après avoir qualifié les événements en Egypte de "coup d'Etat militaire", Ankara a invité Le Caire à rétablir le président déchu dans ses fonctions.

Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a qualifié jeudi de "massacre" l'intervention des forces de l'ordre égyptiennes contre deux campements pro-Morsi et a appelé à convoquer d'urgence une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
 


Egypte: Hollande et Merkel appellent à une concertation européenne urgente

Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont évoqué par téléphone la situation en Egypte et appelé leurs partenaires européens à engager immédiatement des consultations en vue de désamorcer la crise, rapporte vendredi l'Elysée dans un communiqué.

Face à la radicalisation de la situation en Egypte, Paris et Berlin ont appelé les chefs de diplomatie des pays d'Europe à se réunir pour concertation la semaine prochaine. Un peu plus tard dans la journée, le président français va s'entretenir par téléphone avec le premier ministre britannique, David Cameron.

Jeudi, la France, la Grande-Bretagne et l'Australie ont proposé de convoquer d'urgence une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'Onu sur la situation en Egypte.

Jeudi soir, à l'issue d'une réunion d'urgence, les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont appelé les différentes parties en Egypte à faire preuve d'un "maximum de retenue" et à cesser les violences.

Navi Pillay, Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, a réclamé une enquête sur l'assaut mercredi des forces égyptiennes contre les campements au Caire des Frères musulmans, partisans du président Mohamed Morsi destitué et arrêté le 3 juillet par l'armée.

Selon un dernier bilan, la répression sanglante contre les pro-Morsi a fait près de 600 morts dans le pays.

Les pro-Morsi ont appelé à des manifestations au Caire dans le cadre d'un "vendredi de la colère". Les médias ont déjà rapporté la mort de 15 policiers et d'au moins 12 protestataires. Toujours selon les médias, policiers et militaires tirent des grenades lacrymogènes et des balles réelles. On entend des tirs au Caire.
 


Egypte: des tirs au centre du Caire, des blessés

Des tirs ont commencé vendredi dans le centre de la capitale égyptienne, des blessés sont à déplorer, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

Des affrontements se produisent sur le pont du 15 Mai qui relie le quartier insulaire résidentiel de Zamalek à la rive gauche du Nil.

Des tirs ont retenti quand une foule de plusieurs milliers de partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi se dirigeant vers la mosquée sur la place Ramsès a essayé de traverser le quartier Boulaq sur la rive gauche.

Ce "vendredi de la colère", des heurts entre les islamistes et la police ont également éclaté dans le nord de l'Egypte

Les pro-Morsi ont appelé à manifester "par millions" pour protester contre le "massacre" de près de 600 personnes il y a deux jours lors de la dispersion sanglante de rassemblements au Caire.

Le pouvoir égyptien mis en place par l'armée a annoncé avoir autorisé la police à tirer à balles réelles sur quiconque s'en prendrait à des bâtiments officiels ou aux forces de l'ordre, faisant craindre de nouvelles violences sanglantes dans le pays.

 


Egypte: quatre morts dans des affrontements à Ismaïlia (TV)

Au moins quatre personnes ont trouvé la mort dans les affrontements entre la police et les partisans des Frères musulmans à Ismaïlia, près du canal de Suez, a annoncé vendredi la chaîne panarabe Al-Jazeera.

Selon la chaîne, ces accrochages ont également fait 11 blessés. Des milliers de supporteurs de la Confrérie descendent dans la rue à travers l'Egypte.

Les Frères musulmans ont appelé leurs partisans à un "vendredi de la colère" en signe de protestation contre la dispersion sanglante de manifestations pro-Morsi au Caire.

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