Cameroun - Communication. Le discours présidentiel sur la CAN 2019 passionne les journaux camerounais

APA Vendredi le 11 Aout 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le discours du chef de l’État de la veille, à l’occasion de la réception au des médaillés des compétitions internationales, et au cours duquel Paul Biya a redit la détermination de son pays à organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019, au lendemain de propos plutôt pessimistes sur le sujet du président de la Confédération continentale de la discipline (CAN), Ahmad Ahmad, a passionné les journaux camerounais parus vendredi.

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Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune se fait fort de reprendre le passage de l’allocution qui a arraché un tonnerre d’applaudissements aux hôtes du Palais de l’unité : «D’autres aventures sportives se profilent à l’horizon, d’autres conquêtes sportives vous attendent ; la CAN 2019, c’est déjà demain ; vous avez rendez-vous avec l’Afrique sportive ici même au Cameroun. Et le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement.»

C’est que le président de la République, à travers ces paroles apaisantes et sans ambages, en a également profité pour se repositionner sur le plan de la politique intérieure en ayant à cœur de prendre date avec l’élection à la magistrature suprême de 2018, échéance pour laquelle il s’est indirectement aligné, affirme Mutations.

Rien à faire, confirme le tri-hebdomadaire L’œil du Sahel, Paul Biya a annoncé sa candidature et est véritablement entré en campagne électorale avant l’heure.

Biya tance le président de la CAF, titre The Guardian Post : tout en mettant au défi son contempteur malgache, il a promis de superviser, personnellement, les projets d’infrastructures liés à l’organisation de cet événement, remettant Ahmad Ahmad à la place qu’il n’aurait jamais dû quitter.

C’est la cinglante réplique de Biya à Ahmad Ahmad, s’extasie La Nouvelle Expression qui a vu, à travers cet engagement fort, la manifestation cinglante d’un orgueil blessé.

C’est la réponse du berger à la bergère, selon Le Jour qui sous le titre : «Paul Biya tient à sa CAN», voit un chef de l’État prêt à tout pour ne pas être pris à défaut par l’opinion nationale et internationale.

Reste que, tranche InfoMatin, derrière cette promesse ferme se cachent aussi de lourdes menaces contre ceux qui, depuis 3 ans, se sont amusés à travers des rétrocommissions, la rétention des dossiers et autres crimes économiques, à freiner la bonne marche des chantiers qui mettent aujourd’hui le Cameroun sous pression.

Cette publication, généralement proche des cercles du pouvoir, annonce ainsi une série d’arrestations de hauts responsables, un peu comme à la veille de la CAN 1972, la dernière organisée par le Cameroun et qui avait conduit plusieurs gestionnaires indélicats derrière les barreaux.

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