Le régime de Tsinga n’arrive pas à mettre le Général Pierre Semengué au pas dans la crise qui les oppose.

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L’aboiement a changé de camp et c'est maintenant la toute puissante Fédération Camerounaise de Football qui se retrouve aujourd’hui à regarder passer la Ligue de Football professionnel du Cameroun (LFPC).

L’on se souvient que lors de la prorogation du mandat du Comité Provisoire de Gestion de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, Tombi à Roko Sidiki a prescrit une période de douze mois pour assurer la fin du processus qui va aboutir à l’arrivée d’un président statutaire à la tête de la Ligue. Davantage, il était question, avait encore prescrit le président de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot), que les statuts de la Ligue de Football professionnel du Cameroun soient révisés de manière à être conformes à la loi. Ces statuts devaient donc repasser par une assemblée générale de la Fécafoot, contrairement aux résolutions de la réunion tripartite tenue au ministère des Sports et de l’Éducation physique.

Mais le Général Pierre Semengue ne s’est pas encombré. « A l’unanimité de ses membres, l’Assemblée Générale entérine le processus électoral en cours, et maintient l’Assemblée Générale Élective du Président de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun au 28 Juillet 2016 ». Telle est la résolution de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la LFPC. Elle s’est tenue le samedi 21 mai dernier à Yaoundé, « avec pour seul point à l’ordre du jour, le processus électoral à la Ligue tel que fixé par le Conseil d’Administration conformément aux statuts », a-t-on encore pu lire dans le Communiqué final qui a sanctionné les travaux.

Il va donc sans dire que le Général Pierre Semengue et la Ligue de Football professionnel du Cameroun toute entière ne comptent pas attendre de remplir les douze mois que leur a offert la Fédération camerounaise de Football pour terminer un travail qui est déjà pratiquement achevé.  La LFPC va donc poursuivre sereinement sa route vers l’élection d’un président statutaire jusqu’au 28 juillet prochain.

Tout porte alors à croire que le président de la Ligue de Football Professionnel ne compte pas se plier aux « prescriptions illégales » du président de la Fédération camerounaise de Football. Il faut d’ailleurs relever que la Fécafoot envisageait ainsi une révision des statuts qui constituait le motif pour lequel la Chambre de conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun a donné raison à la LFPC dans le cadre de l’affaire qui les y a opposés.

 

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