Cameroun - Football. LFPC : 7 Millions FCFA divisent les clubs de l’Elite

Mboafootball Mardi le 07 Mai 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Emile Onambelé Zibi, le président de l’association des clubs d’Elite du Cameroun (ACEC), a fait virer dans les comptes de cette association 7 millions de fCFA. Les clubs qui avaient portant donné leur accord au départ, pensent maintenant que le président de l’ACEC va dilapider ces fonds comme il fait avec les ressources de Tonnerre.

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Pendant près de trois semaines, les dirigeants des clubs de l’Elite One et Two ont montré une certaine solidarité à défendre leurs intérêts. Ils se sont montrés soudés lorsqu’il fallait demander la tête du président de la Ligue de football professionnel du Cameroun, le Général Pierre Semengue qu’ils ont traité de tous les noms d’oiseaux. La semaine dernière, pendant que les dirigeants des clubs vibraient à l’unisson, le Patriache Onambelé Zibi leur a fait signer une demande de virement d’une partie de la subvention dans les comptes de l’ACEC pour lui permettre de mener à bien les activités de cette jeune association qui se donne pour mission de défendre les intérêts des clubs de l’Elite.

Chaque club de MTN Elite One a pris l’engagement de virer dans les comptes de l’ACEC 300.000 frs CFA et 200.000 frs CFA pour les clubs de MTN Elite Two. En bon renard, Emile Onambelé Zibi a envoyé la correspondance signée par tous les clubs au président de la Ligue pour que ce pactole estimé à 7 millions de nos francs soit retenu à la source. Rassuré par la signature de tous les présidents de clubs au bas du document, Pierre Semengue a effectivement viré cet argent dans le compte de l’ACEC vendredi dernier. C’est après coup que les dirigeants de clubs ont constaté qu’ils venaient d’être floués par leur porte-parole.

C’est alors que les langues se délient pour accuser Onambelé Zibi de ne jamais mettre les mains à la poche chaque fois qu’ils se réunissaient. « Pendant nos réunions, que ce soit à Yaoundé ou à Douala, c’est deux personnes qui prenaient en charge nos dépenses. Il s’agit du président de DAC Ngale Nemangou et la présidente de Canon, Céline Eko. Onambelé Zibi n’a jamais rien dépensé pour notre association, même pas un franc. Il va dilapider cet argent comme il le fait avec l’argent de Tonnerre, laissant souffrir les joueurs », nous a confié un président de club qui a requis l’anonymat. Informé de la position des clubs, Onambelé Zibi va menacer de démissionner, prétextant que les clubs l’ont utilisé pour déstabiliser le président de la Ligue et qu’ayant atteint leur but, ils veulent le lâcher.

Trois candidats pour remplacer le général

En décidant de mettre de côté une somme aussi importante pour le fonctionnement de leur association, les présidents de clubs montrent clairement que l’argent de l’Etat destiné au payement des salaires des joueurs ne sera pas utilisé pour le bien de ces footballeurs, mais pour résoudre les problèmes des dirigeants. On se souvient que la saison dernière Abdoulaye Missa, le président de Scorpion de Bé avait fondu dans la nature avec 40 millions versés par l’Etat pour le payement des salaires de ses joueurs. Cette situation perdure simplement parce que l’Etat et la Ligue de football professionnel n’ont pris aucune disposition pour s’assurer que les salaires des joueurs sont payés. Sous d’autres cieux, il y a un organe de contrôle de gestion des clubs. Le 25 juillet prochain, le mandat de Pierre Semengue arrive à expiration et il a d’ores et déjà annoncé qu’il entend se retirer de cette « foutaise » et laisser les clubs avec leurs affaires. Les batailles ont commencé en coulisses pour le fauteuil de la ligue. Trois candidatures sont annoncées, il s’agit de celle de Faustin Domkeu de New Stars de Douala, celle d’Emile Onambelé Zibi et, la dernière, celle de Franck Happi. Tombi A Roko Sidiki,  a promis le secrétariat général de la LFPC à Faustin Blaise Mbida qui, il faut le rappeler est encore et toujours fonctionnaire en service au ministère de la Jeunesse. D’ici là on ne perd rien à attendre.

Joël Atanga à Yaoundé

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