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Cameroun - Faits Divers. LES VOLEURS SONT DE RETOUR À NEW DEIDO

Rita DIBA | Cameroon Tribune Jeudi le 12 Février 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des voisins ont été cambriolés ce week-end à deux jours d’intervalle.

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Des malfrats qui entrent par la chambre des enfants et ressortent par la porte principale. M. Moussa et Mme Mama, voisins à New Deido dans des habitations en matériaux provisoires, ont été victimes de cambriolage suivant le même mode opératoire. Pour le premier, sa famille est dans un sommeil comateux dans la nuit du 6 au 7 février, quand survient le vol. Emportés, télévision, bouteille de gaz, lecteur DVD, chaine musicale, téléphones portables, et une enveloppe de 200 000 F prise au chevet du lit du maitre de céans, dans son coffre.

 

Avec cette somme, M. Moussa prévoyait d’acheter de nouvelles planches pour refaire entièrement son domicile. Les voleurs vont même se servir dans le réfrigérateur, embarquant une brique de vin rouge et étanchant leur soif avec une bouteille d’eau abandonnée ensuite sur une table.

 

 

 Les cambrioleurs seront plus "cléments" avec sa voisine, Mme Mama. Là aussi, ils passent par la fenêtre de la chambre des enfants. Trois gamins y sont profondément endormis. Les plus grands sont couchés sur un matelas au salon avec leur mère. Le père, un forestier, est en mission. Les brigands s’emparent de la bouteille de gaz et de l’ordinateur portable de la fille ainée. Et comme pour le voisin, ils n’hésitent pas à se rapprocher au plus près de leurs victimes. Ils prennent les deux téléphones de la maitresse des lieux.

Son matériel de travail : elle fait du call-box. Et leur chasse au trésor va s’arrêter là. Les cambrioleurs s’en vont en laissant la porte principale de la maison ouverte. Les courants d’air frais vont finir par réveiller les occupants.

 

Voisins, autant par la localisation que dans le malheur, M. Moussa et Mme Mama n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Mais ils ont ensuite déposé des plaintes au commissariat du 9e.

 

 

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