Législatives 2012. LA RÉACTION de l’UPC AU PROJET DE CODE ELETORAL EN DISCUSSION.
Dans un courrier parvenu à notre rédaction, le Porte parole de l'UPC réagit à chaud au projet de Code électoral, en attendant la position officielle du Bureau de l'UPC.
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La question de la CRTV, Emission Scènes de Presse était :
" LA RÉACTION de l’UPC AU PROJET DE CODE ELETORAL EN DISCUSSION."
Nous déplorons au moins quatre (4) flagrants délits.
1- Flagrant délit de violation du Règlement intérieur de l'Assemblée; car en son article 26, al.3, il est stipulé qu'une fois le projet de loi jugé recevable, seul le Conseil constitutionnel décide de tout litige qui surviendrait sur ledit projet. Or le gouvernement a subrepticement retiré un texte pourtant reçu et codé par le Parlement.
2- Flagrant délit de condescendance: cette manière de retire un texte au mépris du Règlement Intérieur (qui est une loi) établit qu'un Exécutif hors- la- loi traite le Législatif de la main gauche. Or ce sont des élus du peuple. C'est donc en fait le peuple qui est pris de haut par délinquance gouvernementale, chose inacceptable.
3- Flagrant délit de violation de la Constitution: ce projet réintroduit le mandat impératif en catimini. Le mandat impératif veut qu'un Député qui quitte son parti perde automatiquement son mandat. Or cette disposition avait été corrigée. La Constitution, art. 15, stipule que " tout mandat impératif est nul". Le projet de loi viole donc la constitution, en fait la modifie en catimini par une loi, chose inadmissible.
4- Flagrant délit de ploutocratie (gouvernement des riches). Par l'augmentation exponentielle des cautions, ce gouvernement veut dire, qu’il faut être riche pour être Conseiller municipal, Député ou candidat aux présidentielles. Or nous sommes non un pays pauvre, mais un Pays Appauvri et très Endetté par son gouvernement. Et ce gouvernement est incapable de faire appliquer l'article 66 de la constitution- qui demande la déclaration des biens avant toute entre en fonction. Comment un tel gouvernement croit-il pouvoir imposer la ploutocratie quand il constitue, lui, une bourgeoisie administrative qui s'est enrichie sur nos impôts?
Le Bureau de l'UPC compte travailler de manière plus élaborée sur cette grave question, en prenant les populations du Cameroun à témoins.
Prof. Charly Gabriel Mbock
Secrétaire National à la Communication
Porte Parole de l’UPC
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