Sciences. LA FÉDÉRATION AFRICAINE DES NATUROPATHES EST UN JALON ET UNE OEUVRE PIONNIÈRE!

Dr Rosa Melliti Lundi le 19 Juin 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En Afrique, depuis deux millénaires, les incantations, l’observation des couleurs de la langue, L’oeil, l’écoute des voix, l’interrogatoire et questionnement sur les antécédents des récits familiaux, digestion sommeil, activité aux champs constituent les fondements du diagnostic clinique. Grâce à ces informations non écrite, le tradipraticiens identifie les «ouvertures» dans le corps. Ensuite il élabore un traitement destiné à «libérer» l’âme, apaiser l’esprit, restaurer l’équilibre et la protection global de l’organisme.

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Paradoxalement, si ces Principes millénaires sont efficaces, ils sont de plus en plus rares les techniques et médicaments modernes ne laisse plus place aux savoirs ancestraux .Aujourd’hui la santé et la sécurité publique en Afrique traverse une profonde crise. Les facultés de médecines, cherche à trouver des solutions de comment intégrer la médecine traditionnelle africaine, mais les démarches sont très difficile à réaliser dans les faits. Les manuels et les cursus médicaux, 5ans de cours, puis deux à trois ans de stage hospitalier sont toujours et régulièrement affinés pour mieux équilibrer les connaissances en thérapies.
Mais ces formations sont très superficielles à un savoir très complexe, car ce savoirs est transmis de maître à l’élève sur dix voir vingt ans. Les systèmes éducatifs africains sont tous calqués sur celui de l’Europe. L’ironie du sort c’est qu’ un monde qui se dit moderne et civilisé fabrique des humains le plus souvent assis sur des chaises, les pieds posés sur une moquette, un monde moderne ou les enfants et adolescent scrutent des écrans dix à douze heures par jour et trop rarement un ciel étoilé, ou ils ne savent plus faire la différence entre l’herbe et la paille , le canard et la pintade.


Un monde moderne ou une pomme abîmée est considérée comme impropre à la consommation. On s’étonne moins dès lors que dans un monde moderne comme celui-ci on a des leçons à donner sur l’être humain qui se trouve derrière le numéro de la sécurité sociale. Il ne faut pas oublier que les fondements théoriques et pratiques des médecines occidentales et africaines sont différents. A savoir, les occidentaux étudie avant tout les maladies, alors que les guérisseurs et tradipraticiens Africains s’intéressent au patient dans sa globalité. C’est possible que ces fondements puissent collaborer l’une et l’autre mais difficilement fusionner.


Le dilemme est similaire pour la recherche pharmaceutique, prise en étau entre la spécificité philosophique de la médecine locale et les méthodologiques scientifiques modernes. Il en résulte une certaine préoccupation de l’industrialisation et la commercialisation forcenée de la pharmacopée traditionnelle. Dans un continent Africain obsédée par la consommation et la recherche du profit, les conséquences sont désastreuses.


En Afrique, la recherche fondamentale est altérée par les diktats des firmes pharmaceutiques occidentaux, et la qualité des produits de phytothérapie, gorgés de pesticides, d’engrais ou d’hormones, a fortement baissé, alors que leurs coûts se sont envolés soit 30 à 70% des remèdes de la médecine traditionnelle écoulés en Afrique sont des contrefaçons. Résultat : 800 000 décès par ans direct ou indirect, plus de 2000 par jour ! 55 millions de tonnes de faux médicaments saisies rien qu’a République du Benin, ils sont 49% des prises effectuées dans les quinze grands ports du continent Africain.


Prenons un exemple au Benin: un médecin diplômé pour dix mille habitants contre 32 en France. En revanche 50% de la population Africaine dans beaucoup de régions ont recours à la médecine traditionnelle et des plantes pour subvenir à leurs soins et soulager leur maux. Les scandales médiatiques qui font état de substances médicinal nocives ou de contrefaçons fabriqué en Afrique ont achevé d’instaurer la méfiance face aux prospects de la Naturopathie en Afrique. Les Africains préfèrent payer plus cher des remèdes naturels importés de l’Europe.
Conscient de la problématique, et après cinq ans de voyage dans différents pays en Afrique, nous avons décidé de créer la Fédération Africaine des Naturopathes en Europe avec le siège a Epinac - France et des antennes a Brussels, Londres, Portugal et Genève en Suisse. Nous avons mis en place des protocoles et un ensemble de règlementations à proposer aux pays Africain cibles et stratégique, l’Union Africaine et l’ECOWAS visant à renforcer les contrôles sur les plantations médicinales.


Sur notre site sacré a Epinac-France, nous cultiverons, préparerons, fabriquerions et distribuerons nos propres remèdes des soins labélisée, nous dispenserons des cours aux tradipraticiens, formons des doctorants et conduire des études sur la phytothérapie, naturopathie et la massothérapie Africaine.


Nous avons aussi préparé un projet de loi qui étudie pour les différents pays et régions stratégiques pour mieux intégrer la médecine traditionnelle au sein du système de santé public Africaine. Nous avons compris que la médecine Africaine est une clé majeure qui permettra d’accéder au coeur du noyau de la civilisation et du mysticisme Africain.
Les pratiques, thérapies et pharmacopée ancestrale Africaine en voie de disparition sont des instruments vitaux aux services des ambitions planétaires. C’est pour cette cause que la Fédération Africaines des Naturopathes se bat pour une reconnaissance, et valorisation pleine de la médecine traditionnelle en Afrique.


Avec la présence de la Fédération Africaine des Naturopathes en France, grâce à un lobbysme habile, qui a de la ténacité et votre soutien, même une petite association arrive à s’imposer face aux forces établies. Nous voulions que la médecine douce et particulièrement la médecine naturelle traditionnelle africaine soit aligné sur les autres disciplines médicales et à être soumis à une consultation publique les adaptations réglementaires requises.
Il ne s’agit plus maintenant que de franchir l’étape du combat pour que les méthodes et thérapies soient remboursées par l’assurance de base – mais que la Fédération Africaine des Naturopathes cherche le plus grand nombre possible de partenaires qui soutiennent nos projets de lois en Afrique et la proposition de nouvelle réglementation sur l’obligation de prestations en Europe, la révision de la loi sur les produits thérapeutiques et a continuer à lutter contre la résistance de certains vicieux, toujours les mêmes. Le système de santé France et Européen fait face à des enjeux variés et plus particulièrement contradictoires, où la médecine standardisées prend de plus en plus de poids. Cette tendance menacée l’approche individuelle et holistique de la médecine complémentaire.


Le travail et défi de la Fédération Africaine des Naturopathes est de continuer à mettre la pression sur les décideurs, politiciens et les autorités pour que la médecine naturelle devienne et reste une part reconnue du système de santé publique. Le besoin d’action reste important dans les hôpitaux, la formation et la recherche.


Nous gardons un oeil attentif sur la politique, les autorités, l’organisation et l’administration nationale et internationale et exerçons notre influence sur les décisions. Nous ne voulons pas que la médecine naturelle africaine soit morte d’oubli collectif et délibérer !
 

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