. Journée internationale de la femme: Pour quelle finalité?

P.B.M | L'Anecdote Mercredi le 06 Mars 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le 08 mars 2013, la femme camerounaise a célébré de manière festive, dans la joie et la gaieté, la journée qui leur est dédiée.

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Le 08 mars 2013, la femme camerounaise a célébré de manière festive, dans la joie et la gaieté, la journée qui leur est dédiée. Une journée qui, la plupart du temps, se transforme en une scène d'agapes diverses ainsi que d'abus de toutes sortes et de toutes natures, avec comme point d'orgue des meetings sur les places publiques et des défilés tout le long des rues des villes; une manière de montrer leur puissance en cours ou en devenir.

Car, pour l'histoire, le 8 mars, qui a été érigé en journée internationale de la femme à travers le monde, était censé représenter un grand moment de méditation et de réflexion ou même des revendications du genre, par rapport à sa condition séculaire. Qui ne se souvient avoir appris à l'école l'histoire de celles qu'on appelait alors «suffragettes», mouvement féministe né en Grande Bretagne et qui réclamait le droit de vote pour les femmes. Ce mouvement, qui a vu le jour en 1865, avait pris sa forme militante au début du 20e siècle et avait. Dès lors, pris du galon aux Etats-Unis d'Amérique puis en Afrique du Sud dans les années 1960 et 1970. Il donna naissance et en fit prospérer d'autres à travers le monde.

Ce grand geste de la communauté internationale était une manière de reconnaître le rôle important joué par le genre, dans le développement de l'homme et de l'humanité en général.

Au Cameroun, la journée de la femme, comme nous l'avons déjà dit, se résume la plupart du temps en une journée de fête, du port de la tenue conçue à cet effet, des réjouissances populaires et d'expositions souvent perverses diverses, loin de la réflexion sur leur condition, qu'on est en droit d'attendre. Comment la femme camerounaise a-t-elle appréhendé cette journée, qu'est ce qu'elle en a tiré, qu’est ce qu'elle s'est fixé comme objectifs? Continuer sa lutte pour l'acquisition de l'égalité avec l'homme, ou mieux s'intégrer dans la société et forcer ainsi les autres et surtout les uns à sa reconnaissance comme actrice essentielle de la vie nationale? Ou alors, tout simplement se ravaler au rang d'éternelle assistée, soumise à la volonté de l'homme, son «maître»? Voilà la réflexion que nous vous soumettons cette semaine dans ce dossier. 

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