Jeux africains 2015. Jeux africains 2015 : Préparation calamiteuse

Jean Robert Fouda | La Météo Samedi le 12 Septembre 2015 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le scandale de Brazzaville n’émeut apparemment personne. Les pouvoirs publics restent étrangement muets sur la question. Pareil phénomène avait déjà été décrié lors de la participation du Cameroun à la coupe du monde de football au Brésil.

ADS



Avec près de 250 personnes dont seulement 50 faisaient partie de la délégation officielle, le Cameroun avait été présenté par des commentateurs brésiliens comme le plus gros contingent de ce mondial. Au final, les Lions indomptables, quadruples champions d’Afrique des nations (1984, 1988, 2000 et 2002) et septuples mondialistes (1982, 1990, 1990, 1994, 1998, 2002, 2010 et 2014) avaient été éliminés au premier tour de la compétition, après des défaites face au Mexique (0-1), la Croatie (0-4) et le Brésil (1-4).

La prestation mi-figue, mi-raisin du Cameroun en vue des Jeux africains ne s’est pas faite dans de bonnes conditions. La mise au vert de la Cameroon team a été bâclée, en raison justement de la gestion calamiteuse et amateur non seulement des dirigeant des Fédérations sportives civiles nationales, mais aussi et davantage en raison du laxisme et manque de vision sportive du ministre des Sports et de l’Éducation physique. Et pourtant, lors de sa nomination, en décembre 2011, Adoum Garoua avait promis un traitement d’égale valeur pour toutes les fédérations. Mais, dans les faits, l’ex ministre de la Jeunesse a plutôt contribué à appauvrir le mouvement sportif national.

En effet, au quotidien seul le football et notamment l’équipe nationale de football fanion, Lions indomptables, bénéficient de tous les privilèges. Une quarantaine de fédérations civiles nationales croupissent dans la misère. Ce qui, malheureusement, favorise l’exode massif des athlètes vers des pays d’Europe, d’Amérique, en Afrique du Sud ou au Maghreb, à la recherche de meilleures conditions de vie et de travail. La situation n’émeut pas les pouvoirs publics, qui se contentent des discours.

La promesse de fixer les montant des primes à 2 millions de Fcfa pour la médaille d’or, 1,5 millions pour l’argent et un million pour tout bronze gagné pourrait peut-être galvaniser les Camerounais, nostalgiques des exploits réalisés il y a quatre ans aux Xe Jeux de Maputo, quand ils avaient occupé la septième place au classement général avec 33 médailles (8 en or, 5 en argent et 20 en bronze).

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS