Cameroun - Communication. Issa Tchiroma Bakary prêche l'objectivité dans la presse

Cameroon-Tribune Mercredi le 27 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
« Les médias doivent se préserver de devenir ceux par qui on attise les conflits ou ceux par quoi on les alimente pour en faire des monstres ».

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 Extrait du discours d’ouverture du ministre de la Communication, à l’occasion de l’atelier sous régional d’éducation à la paix et aux droits de l’Homme ouvert hier, 26 novembre 2013, à Douala. Rencontre organisée par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale. Le séminaire de sensibilisation et de renforcement des capacités des professionnels de médias d’Afrique Centrale s’achève demain. Au menu des échanges, « le séminaire vise à accroitre le niveau de compréhension des participants en ce qui concerne les principes et normes des droits de l’Homme et de démocratie ainsi que les enjeux et les mécanismes de prévention et de gestion des conflits, de la promotion de la paix. Il s’agit également de les sensibiliser davantage sur la nécessité de respecter davantage l’éthique, la déontologie, le professionnalisme dans l’exercice de leur métier », explique Ahowanou Agbessi, représentant régional du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme. « Une thématique d’une actualité brûlante au regard des différents foyers de conflits auxquels le continent doit faire face. Le rôle de la presse devient encore plus déterminant dans un tel contexte », de l’avis d’Issa Tchiroma. Pour le Mincom, les journalistes doivent s’imprégner de cette culture de la paix sociale, des droits de l’Homme et des libertés. Avec à terme une presse « libre de tout carcan institutionnel ou économique… à la fois citoyenne et engagée pour la préservation de nos intérêts supérieurs ».

Un souci d’objectivité qui pour Abou Moussa, représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, doit être renforcé par de meilleures conditions économiques pour les journalistes, pour leur « éviter de tomber dans le piège de la manipulation, de l’incitation à la haine, à la violence ». Le souvenir de la Radio Télévision Libre des Mille Collines, au Rwanda, est encore vivace dans les mémoires.
 

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