Les acteurs du football camerounais confirment une crise au sein de la famille du football dans leur pays. Ces derniers donnent de ce fait raison à la Fifa, qui convoque dans sa lettre du 03 mai de l'année courante, le 08 juin au siège de l'instance à Zurich: Abdouraman Hamadou, Bell Joseph Antoine, Nkou Mvondo, Akoue Domingo et Balog John pour une réunion de conciliation.

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Des personnes qui se présentent comme des clubs du football professionnels, amateurs, féminins et les entraîneurs et educateurs du football adressent une correspondace au président de la Fifa, Gianni Infantino. Dans cette note, les émetteurs attirent l'attention d'Infantino sur deux lettres que l'instance, dont il a la charge a envoyées au Cameroun, et qui alimenteraent actuellement des débats médiatiques et susciteraient moult commentaires. Les co-auteurs de ladite lettre révèlent, que leur action se fonde sur des publications de certains individus sur leur page facebook: " La présente fait suite aux deux correspondances que la FIFA vient d’adresser :

      L’une,  datée du 30 Mars 2017, captée sur la page Facebook du Sieur DOMINGO AKOUE EPIEE, à un pseudo « Association des clubs de Football amateur du Cameroun », qui en réalité est un groupuscule constitué d’individus ayant fait du « djihad » dans le Football Camerounais leur sport favori  (pièce 1) ;

 L’autre, datée du 06 Mai 2017, captée sur les pages Facebook des Sieurs Steve DJOUGUELA  et Guy Bertin NSIGUE, résidant pourtant au Canada, dont les positions anti FECAFOOT sont connus et la proximité avec ce groupuscule relève d’un secret de polichinelle (pièce 2).

S'il est vrai, que les rédacteurs de la note adressée à Infantino en s'appuiant sur des posts publiés sur les réseaux sociaux font preuve d'une extrême légèreté, ils reconnaissent l'existence de vives tensions entre acteurs du football au pays des champions d'Afrique en titre.:

"Nous sommes grandement surpris de ce que des individus non mandatés pour certains et inconnus aux bataillons de nos associations respectives pour d’autres, aient eu l’insigne honneur de correspondre avec la FIFA sans que celle-ci n’ait pris la précaution de vérifier préalablement leur qualité auprès des autorités locales et saisissons donc cette occasion pour dénoncer de la manière la plus vigoureuse  ces contacts qui ont actuellement cours entre la FIFA et ces usurpateurs, en violation du principe doctrinale de la correspondance administrative entre la FIFA et ses membres ci-dessus rappelé".

L'extrait ci-dessus démontre, qu'il y a de nombreux sons de cloche discordents. Aussi, que plusieurs acteurs révendiquent la légimité de parole et d'action dans la gestion du football camerounais. Un aveu qui donne raison à la Fifa, lorsqu'elle énonce, qu'il: " y a un risque probable de crise qui pourrait éclater à tout moment au sein de la famille du football camerounais".

La Fifa semble cependant oublier, que le football camerounais en pleine crise. Il y est plongé depuis 2009. Et, ceci l'a conduit à mettre sur pied un Comité de normalisation, présidé par Joseph Owona, en 2013. Quatre ans après la normalisation, la gestion du football camerounais n'est visiblement pas prête de trouver la sérénité.

 

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