Syrie. Insurgés syriens déguisés en casques bleus: l'Onu au courant (Nesirki)

Ria Novosti Lundi le 23 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Organisation des Nations unies est informée des cas d'insurgés syriens déguisés en casques bleus déployés sur le plateau du Golan, a annoncé le porte-parole de l'Onu Martin Nesirki.

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"La Force des Nations unies pour l'observation du désengagement entre la Syrie et Israël (FNUOD) est au courant des cas de vol d'équipement [des soldats de l'Onu] qu'utilisent certains éléments de l'opposition dans la zone tampon", a indiqué M.Nesirki à RIA Novosti.

Selon l'interlocuteur de l'agence, le Golan connaît quotidiennement des affrontements entre les troupes gouvernementales syriennes et l'opposition, ce qui "met en danger le désengagement entre la Syrie et Israël".

Plus tôt dans la journée de lundi, une source diplomatique à New York avait annoncé à RIA Novosti que des insurgés syriens installés sur le plateau du Golan portaient de l'équipement et des casques identiques à ceux des soldats de l'Onu et ce pour tromper les troupes gouvernementales.


Golan: des insurgés syriens déguisés en casques bleus (diplomate)


Des insurgés syriens installés sur le plateau du Golan, zone de séparation entre Israël et la Syrie, se déguisent en casques bleus pour tromper les troupes gouvernementales, a annoncé à RIA Novosti une source diplomatique à New York. 

"Nous disposons d'informations fiables, confirmées par le commandement de la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement entre la Syrie et Israël (FNUOD), selon lesquelles certains éléments armés de l'opposition syrienne sur le Golan portent de l'équipement et des casques identiques à ceux des soldats de l'Onu. L'équipement spécial aurait été volé lors d'une série d'incidents survenus par le passé", a indiqué l'interlocuteur de l'agence. 

Selon la source, cette tactique viserait à tromper les soldats de l'armée syrienne.


Irak: la recrudescence du terrorisme liée à la situation en Syrie (Moscou)

La Russie condamne les attentats qui ont fait des dizaines de morts en Irak et note que la recrudescence du terrorisme dans ce pays s'explique par la situation en Syrie, a déclaré lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Moscou condamne résolument ces crimes inhumains qui font des victimes innocentes. Nous exprimons nos sincères condoléances aux familles des victimes et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. Il est surtout préoccupant que le regain de terrorisme en Irak est lié aux événements en Syrie voisine où se poursuit une confrontation sanglante entre les autorités et l'opposition", a indiqué le ministère dans un communiqué.

"Les groupes terroristes, y compris liés à Al-Qaïda, conjuguent déjà leurs efforts au niveau régional", a ajouté le ministère.

Deux explosions ont retenti samedi à Sadr City, un quartier chiite de Bagdad, faisant au total 72 morts et plus de 120 blessés. Un terroriste-kamikaze au volant d'une voiture piégée a attaqué les participants à des funérailles. L'autre terroriste-kamikaze s'est fait exploser dans la même zone. Il s'agit de l'un des attentats les plus sanglants depuis plusieurs années en Irak.
 


Syrie: Minsk et Erevan soutiennent la position de Moscou (déclaration)

Minsk et Erevan soutiennent la position russe sur le règlement du conflit en Syrie, ont déclaré lundi les présidents biélorusse et arménien, Alexandre Loukachenko et Serge Sargsian, lors du sommet de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) qui se déroule à Sotchi (sud de la Russie). 

"Sur la Syrie ainsi que sur une série d'autres questions, nous agissons dans le même esprit que la Fédération de Russie", a déclaré M.Loukachenko. 

Serge Sargsian a de son côté déclaré que l'Arménie militait en faveur d'un règlement rapide du conflit syrien sur la base d'un dialogue national. 

"Dans ce contexte, nous saluons l'accord russo-américain sur le règlement politique du conflit syrien", a ajouté le président arménien. 

Le 14 septembre, les chefs de diplomatie russe et américain, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont mis d'accord à Genève sur les modalités de mise sous contrôle international des armes chimiques syriennes et de leur destruction d'ici le milieu de 2014.

Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.


 

Syrie: Poutine évoque le problème des déplacements de terroristes

Le déplacement de terroristes d'un pays à l'autre est un problème réel, a annoncé lundi le président russe Vladimir Poutine lors du sommet de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) qui se déroule à Sotchi (sud de la Russie), évoquant à titre d'exemple la situation en Syrie. 

"Les bandes sévissant sur le sol syrien ne viennent pas de nulle part et ne se dissiperont pas. Le problème du déplacement des terroristes d'un pays à l'autre est bien réel et peut toucher directement les intérêts d'un des pays [membres de l'organisation]", a souligné le président russe.  

Le premier vice-directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Sergueï Smirnov avait antérieurement annoncé qu'entre 300 et 400 mercenaires russes combattaient en Syrie dans les rangs de l'insurrection. Selon le responsable, ce problème ne concerne pas que la Russie, mais aussi les autres pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui regroupe la Russie, le Kazakhstan, la Chine, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.


Washington agréablement surpris par Assad


L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se prépare à inspecter les arsenaux chimiques de la Syrie et le Conseil de sécurité de l’Onu élabore une résolution pour soutenir le plan de désarmement, écrit lundi 23 septembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

L'Occident veut que le document inclue le chapitre VII de la Charte de l'Onu sous peine de suspendre le travail à l'OIAC. Pendant ce temps les jihadistes renforcent leurs positions en Syrie.

Après l’annonce du plan russo-américain pour le désarmement Damas a rapidement fourni des informations exhaustives sur ses arsenaux. Les premières données ont commencé à arriver vendredi, à la veille de la date prescrite par l'accord Kerry-Lavrov. L'OIAC étudie ces informations comme garant de la destruction des arsenaux. En milieu de semaine le comité exécutif de l'OIAC devrait examiner les documents fournis par la Syrie afin d'élaborer un plan détaillé de destruction des armes chimiques.

Le président américain Barack Obama a averti que si l'accord Kerry-Lavrov n'était pas respecté, la Syrie serait attaquée même en l'absence de mandat de l'Onu. Après-demain Obama sera à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies pour prôner l’adoption d’une résolution autorisant le recours à la force si Damas refusait de tenir ses engagements concernant ses produits toxiques. De plus, on s'attend à ce qu'Obama appelle à écarter le président syrien du pouvoir pour régler la crise.

La position de la Russie vis-à-vis du conflit syrien reste également inchangée. Toutefois, le chef de l'administration présidentielle Sergueï Ivanov a admis que "théoriquement et hypothétiquement" des changements étaient envisageables si la Russie était convaincue qu'Assad ne jouait pas franc jeu. Ivanov a également confirmé que des Russes combattaient du côté des rebelles syriens mais pas seulement : "Des gens venant de 52 pays ont combattu du côté des terroristes en Tchétchénie, et probablement ensuite en Irak et en Libye. Aujourd'hui ils sont en Syrie".

Les jihadistes armés par les pays pétroliers influents viennent, pour certains, de l'Armée syrienne libre (ASL). Plusieurs centaines de rebelles de l'ASL ont en effet rejoint les islamistes du Front al-Nosra vendredi dernier. On constate ce genre de transferts au nord et au nord-est de la Syrie. Après deux jours de combats sanglants près de la frontière turque, les troupes d'Al-Qaïda et les unités de l'ASL ont annoncé une trêve. Reuters rapporte qu'en dépit des différends idéologiques, tous les groupes de rebelles se comportent à peu près de la même manière : ils établissent le contrôle sur des territoires et les pillent.

Le danger d’une réconciliation des rebelles malgré leurs différences idéologiques réside dans le fait que l'ASL est considérée jusqu'à présent par Washington comme le partenaire le plus digne et bénéficie de l'aide américaine non létale - pour l'instant. Il est évident que les ex-combattants de l'ASL ne partent pas sous les drapeaux noirs d'Al-Qaïda les mains vides. Dans le cadre de la préparation de "Genève-2" la fusion des opposants modérés avec des fanatiques ne suscite pas non plus d'optimisme car plus l'opposition se radicalise, plus il est difficile de trouver un terrain d'entente entre le gouvernement et ses opposants. Et plus il est difficile de convenir d'une trêve.

Il a été annoncé hier que la coalition nationale syrienne d'opposition, dont l'ASL est considérée comme le bras armé, avait renoncé à un rôle de médiateur dans les négociations de paix entre les belligérants en Syrie. Cette proposition avait été avancée par le président iranien Hassan Rohani. La coalition d'opposition a annoncé que cela ne permettrait pas de surmonter la crise en Syrie et veut absolument faire partir Assad.

Dans ce cas il n'y aurait plus d'Etat laïque sur le territoire syrien, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.


L'Onu dénonce les attaques contre des missions diplomatiques

Le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon dénonce les attaques visant des missions diplomatiques, a déclaré à RIA Novosti le porte-parole adjoint de M.Ban, Farhan Haq, suite à l'attaque contre l'ambassade russe à Damas.

"Le Secrétaire général s'oppose décidément à toute violence à Damas ainsi qu'à toute attaque contre des locaux diplomatiques dans tous les points du globe", a annoncé M.Haq.

Trois employés de l'ambassade de Russie en Syrie ont été légèrement blessés dimanche suite à un tir de mortier contre le quartier damascène de Mezzeh, qui abrite la mission diplomatique russe.

Selon l'interlocuteur de RIA, l'Onu recueillera des informations supplémentaires concernant l'incident avant de faire une déclaration officielle sur ce sujet.

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