Cameroun - France. Insécurité : la France déconseille l’Est-Cameroun à ses ressortissants

Mutations Vendredi le 24 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les exactions des Centrafricains de la Séléka à l’origine de l’alerte de Paris à l’endroit de ses concitoyens. Le ministère français des Affaires étrangères a émis, depuis le 26 avril dernier, une alerte à l’insécurité à l’endroit de ses ressortissants au Cameroun. Cette information, «toujours valide» hier aussi bien sur le site du Quai d’Orsay que de l’ambassade hexagonale à Yaoundé, fait allusion aux «événements en Centrafrique [ayant] provoqué dans les régions frontalières des accrochages entre la Séléka et les forces de sécurité camerounaises ainsi qu’un mouvement de réfugiés, parmi lesquels pourraient se trouver des individus peu scrupuleux». Par conséquent, toute présence de citoyens dans ces zones, notamment dans les villes de Garoua-Boulaï et de Gamboula, «est particulièrement déconseillée à ce stade».

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Echaudées par l’enlèvement, le 19 février dernier dans la localité de Dabanga, frontalière avec le Nigeria, de la famille Moulin-Fournier constituée de 7 membres, les autorités françaises semblent vouloir anticiper sur tout risque d’exposition de leurs concitoyens dans des zones à hauts risques. Les otages ont certes été libérés indemnes un mois plus tard, mais la psychose reste vivace dans les esprits.

Les tensions, et donc l’insécurité à la frontière entre le Cameroun et la Centrafrique, ont décuplé depuis le coup d’Etat du 24 mars dernier à Bangui. Garoua-Boulaï apparaît ici comme un point critique, avec son mélange de réfugiés et de rebelles de la Séléka qui se fondent facilement au sein de la population locale. Cette localité s’est également signalée par des attaques sanglantes et des prises d’otages, perpétrés par des éléments incontrôlés venus de l’autre côté.

Depuis quelques mois, la sécurité dans cette zone a été renforcée avec le déploiement d’éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir), de la Garde présidentielle (Gp), de la gendarmerie et de l’armée de terre.

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