Cameroun. Insécurité : Une équipe de reportage de Canal 2 agressée

Mutations Lundi le 08 Novembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Toute la journée de vendredi dernier, la psychose était encore perceptible sur les visages de plusieurs confrères de la rédaction centrale de Canal 2 International à Douala.

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Et pour cause, une équipe de reportage (Louis Roger Nouadjeu, chef d’équipe de reportage, Pih Sharou, journaliste d’expression anglaise et Thierry Nana, cameraman) de cette chaîne de télévision avait été sauvagement agressée, à cent mètres de leur direction générale. C’est vers 1h30, dans la nuit de jeudi à vendredi, que l’incident est arrivé. L’équipe de reportage venait de couvrir la finale du concours Top model futur maman qui venait de s’achever au Castel Hall de Bonapriso. «Notre chauffeur n’était encore arrivé. Et Comme le site était situé à moins d’un kilomètre de notre direction générale, pour gagner en temps, on a préféré rallier notre base à pied. Nous étions à trois. On marchait du côté gauche de la chaussée. Lorsque nous avons amorcé le virage qui mène à la direction générale de Canal 2, nous avons traversé la route.

Deux hommes qui nous suivaient par derrière l’ont aussi fait. C’est après l’agression que je me suis souvenu que ces deux hommes nous suivaient», rappelle Louis Roger Nouadjeu, le visage contrit. «C’est à ce moment que deux autres individus, à visage découvert, ont surgi dans le noir et ont crié: argent, bijoux, portables. Voulant faire marche à arrière, les deux bandits qui étaient derrière nous ont pris en tenaille. L’un a crié : ‘’Tchouke le ! tchouke le (poignarde-le)». J’ai ressenti une douleur sur mon épaule gauche. J’ai perdu énormément de sang. N’eût été l’éponge de l’épaulette de ma veste, le couteau me transperçait le corps», raconte le journaliste. Selon notre confrère, Thierry Nana, le caméraman, s’accrochait au sac de sa caméra qu’il avait au dos. «L’un a crié : pique-le ! Pique-le ! C’est à ce moment qu’un des bandits a balancé sa main armée de couteau vers moi. Heureusement, je me retourné de manière instinctive. Le couteau a déchiré le sac de la caméra. J’ai alors compris que ces agresseurs pouvaient nous tuer. C’est à ce moment que j’ai abandonné le sac», raconte le caméraman. Selon nos confrères agressés, les bandits ont emporté la caméra, leurs téléphones portables, et l’argent qu’ils avaient sur eux.

E. R. K.

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