Cameroun - Centrafrique. Incidents de bertoua : refugiés centrafricains, un colis encombrant

Loïc Ahanda | Aurore Plus Mardi le 17 Juin 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La récente agression à la machette d’un Commissaire de police à Bertoua par un réfugié centrafricain a courroucé des citoyens camerounais. Le policier voulait le maitriser et s’en sort avec un bras coupé. Il a également tranché trois doigts à un autre camerounais qui est allé à la rescousse avant de lui planter la machette en pleine poitrine.

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Au jour d’aujourd’hui l’officier de police principal Chu Nkoum Bernard, Commissaire n° 3 à Bonsi, à l’entrée Ouest de Bertoua est donc subitement devenu manchot à cause de l’hospitalité légendaire du Cameroun ! Cette affaire a révolté plus d’un Camerounais dans la mesure où les Centrafricains, fuyant la guerre et s’étant réfugiés au Cameroun, veulent se comporter comme en terrain conquis. A l’heure actuelle, notre pays héberge les réfugiés Centrafricains fuyant la guerre civile et certains nigérians fuyant la barbarie du Boko Haram.

A partir du comportement barbare, sanguinaire et inhumain, voire bestial et sauvage de ce centrafricain, les autorités camerounaises doivent prendre des mesures à la limite coercitives et répressives. En effet, le Cameroun n’est pas forcé d’accueillir et d’héberger des réfugiés centrafricains sur son sol.

Car, ceux-ci sont en train de vouloir transposer leur niveau, comme un seul homme, les Camerounais disent non et rejettent la barbarie, la sauvagerie. Nous avons essayé d’approcher et d’interroger certains compatriotes qui se sentent ulcérés, vexés, blessés par le comportement de ce sauvage centrafricain qui agit comme à l’âge de la préhistoire.

Mekala, chargeur à la gare routière de Bertoua est retourné car, selon lui, il fallait appliquer la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent. « Ce centrafricain, je crois qu’il était drogué et ça fait depuis que ces réfugiés se comportent comme en terrain conquis, ne voulant pas respecter les lois de la république. Les autorités administratives doivent se montrer autoritaires et fermes. Il y va de la sécurité des personnes et des biens ». Une secrétaire de Direction est même plus virulente : « le Cameroun doit prendre ses responsabilités et cesser de jouer à la nation mère Theresa en acceptant même l’inacceptable.

Comment peut-on continuer à accueillir des gens parce qu’ils sont en difficulté et une fois chez nous, ils mettent le bordel. Je pense qu’il faut fermer la frontière ». Les propos de cette dame traduisent un vrai ras-le-bol des populations de l’Est qui commencent à ne plus vouloir supporter ces réfugiés centrafricains devenus persona non grata à cause de leurs comportements exécrables à la limite voyous. Quand on consulte le médecin chef de l’hôpital, ses propos sont sans équivoque : « La première urgence c’est de fermer la frontière…il y a une insécurité morale dont on ne fait pas allusion ; la prostitution a pris des proportions inacceptables à Garoua Boulaï ».

Les centrafricains font la passe au prix d’un morceau de pain, c’est un mauvais exemple pour nos enfants qui ne connaissent pas ça ici... je pense qu’il faut momentanément fermer la frontière, gérer d’abord ceux qui sont là, avant d’ouvrir les vannes. Un autre citoyen camerounais invite les autorités à créer un commandement opérationnel pour maîtriser les anti-balaka et les Séléka. A travers ces points de vue des citoyens dans la région de l’Est, c’est un ras-le-bol et un sentiment d’agacement qu’expriment nos compatriotes. La présence massive des citoyens à cause de leurs comportements barbares, sauvages et surtout sanguinaires.

Il est donc temps que les autorités prennent leurs responsabilités et surtout tiennent compte des récriminations des citoyens camerounais. Ces derniers commencent à trouver les réfugiés centrafricains envahissants et surtout mal intentionnés. Tous les camerounais interviewés sont unanimes à reconnaître qu’il faut fermer les frontières et gérer d’abord ceux qui sont surplace. C’est donc un véritable sentiment de méfiance, de défiance et de rejet qu’expriment les citoyens camerounais de l’Est à cause du comportement exécrable des réfugiés centrafricains.

Sentiment de rejet

A force d’exactions, un sentiment de rejet est né et les Camerounais sont en train de vomir les envahissants centrafricains qu’on héberge et qui sont en train de vouloir créer et d’instaurer l’insécurité dans notre pays. Il faudrait que le pouvoir de Yaoundé réagisse rapidement et tienne compte des récriminations des ces populations qui subissent à longueur de journée les exactions des Centrafricains refugiés chez nous. Il faudrait aussi que le Haut commandement aux réfugiés (Hcr) se penche sérieusement sur le problème de manière à pouvoir créer un sentiment de rejet des réfugiés.

Ces Centrafricains se sont souvent opposés aux autorités en refusant d’appliquer les lois et règlement en vigueur dans le triangle national. Il convient aux autorités administratives et politiques de mettre les points sur les i et de rappeler ces réfugiés à l’ordre ; où vont appliquer les lois et règlements en vigueur ou vous retraversez la frontière où la grenade de marque chinoise coûte 200 Fcfa, un pistolet coûte 5 000 Fcfa et une kalachnikov revient entre 15 000 et 20 000 Fcfa. Au rythme où l’on peut acquérir des armes à si vil prix, les Centrafricains vont donc continuer à s’entretuer à condition de ne pas exporter la guerre vers les pays voisins.

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