Cameroun - Politique. Illégalité: Jean Jacques Ekindi dénonce les mandats des députés

Joseph OLINGA N. | Le Messager Mercredi le 12 Juin 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En évoquant la loi, le député du Mouvement progressiste explique que le corps électoral devrait déjà être convoqué en vue de l’élection des conseillers municipaux.

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C’est d’incertitudes que parle le chef de file et unique député du Mouvement progressiste (Mp) à l’Assemblée nationale. Une incertitude matérialisée par la méconnaissance des acteurs de la tenue des prochaines élections municipales. C’est que, explique le député du Mp «la loi prescrit que les élections municipales doivent être organisées 20 jours avant l’expiration du mandat des conseillers municipaux.» Des assertions soutenues par l’élu du fait que le mandat prorogé des conseillers municipaux expire le 30 juillet 2013. Dans les faits, Jean Jacques Ekindi explique que, à l’appréciation des dispositions réglementaires, «les élections municipales devraient avoir lieu le 20 juillet 2013.» Une date qui, selon toute vraisemblance ne sera pas honorée. Selon les dispositions contenues dans le nouveau code électoral, le corps électoral, en vue de l’élection des conseillers municipaux doit être convoqué 90 jours avant la tenue du scrutin. Une convocation qui aurait dû intervenir à la date du 10 avril 2013. Une échéance non respectée deux mois après.

Au cours du compte rendu parlementaire que le député du Wouri a donné le 5 juin 2013 à Douala. La question du code électoral est revenue dans les débats. Face à la presse, Jean Jacques Ekindi soutient que «du point de vue législatif, en 2012, a été adopté la loi portant code électoral sur laquelle beaucoup de démocrates fondaient de grands espoirs après le fiasco de l’élection présidentielle du 9 octobre 2011.» Une loi contestée et «bruyamment chahutée à l’Assemblée nationale» indique l’élu du peuple. Qui évoque la prorogation du mandat des députés. Quoique bénéficiaire de cette mesure. Le député issu du Mouvement progressiste indique être contre cette prorogation. Selon le chef de file du Mp, «la prorogation du mandat des députés est condamnable sur la forme.» Pour explication, il laisse entendre que «vue sous cet angle, l’indépendance du législatif et de l’exécutif n’autorise pas le président de la République à rédiger l’acte de prorogation des mandats législatifs.»

Outre le non-apurement des comptes provisoires du trésor, le député du Mouvement progressiste, Jean Jacques Ekindi évoque le déséquilibre constaté dans les dotations ministérielles. Une situation flagrante, dit-il qui dénonce le fait que les dotations du ministère de la Défense, celui des Enseignements secondaires ou encore de l’Education de base ou encore celui de l’Enseignement supérieur à ceux des ministères des Arts et de la culture, du travail et de la sécurité sociale. Une dénonciation qui va également à la tendance à la hausse de la solde des fonctionnaires. «On en est à 600 milliards de Fcfa tandis que les pensions retraite s’accroissent dangereusement.»

 

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