Cameroun - Musique. Hip hop: le retour de Lady B

Assiatou NGAPOUT M. | Cameroon-tribune Lundi le 10 Octobre 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La chanteuse vient de mettre sur le marché discographique un single après trois ans d’une pause bien méritée.

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« Une lionne est de retour sur ses terres. Et ça va faire très mal ! » Rosine Mireille Obounou Atsiwa alias Lady B annonce un retour renversant après trois ans d’une pause bien méritée, avec un single dénommé : « C’est la faute à Pa’a BIYA ? ». Bien plus qu’un jeu de mots, le titre du single est évocateur de son contenu. Avec sa voix posée et dans un rap bien maîtrisé, la chanteuse fustige les comportements et attitudes de certains Camerounais qui associent leur mal-être aux dirigeants du pays. Pour la chanteuse, la jalousie, le commérage et le complexe de supériorité et d’infériorité sont les premiers freins. « De nos jours, les gens mettent toutes les fautes sur Paul Biya. J’ai très mal rêvé, ma voiture ne démarre plus… c’est la faute à Pa’a Biya. En tant que Camerounais, nous devons prendre conscience que nous sommes les premiers dirigeants de notre pays et cessez d’accuser le chef de l’Etat de nos malheurs. Car le problème c’est nous-mêmes », déclare la chanteuse de l’afro hip hop. Elle est l’auteur de quatre albums « Ma colère » sorti en 2006, « La fille Beti » en 2009, « Another part of me » : un album slam et de poésie en 2011 et en 2013 « Ô pays des femmes Sages ».


Née d’un père médecin et guitariste à ses heures perdues, Lady B a été bercée par la musique depuis son enfance dans une famille Beti-Fang à Yaoundé. La jeune femme de 32 ans a choisi le rap, le slam, le hip hop, le RnB et fusion comme musique de prédilection et en fait une véritable passion. Elle devient dès son adolescence, la première rappeuse, chanteuse, slameuse du pays, respectée pour son écriture, son style et son éclectisme. La jeune femme porte en elle une douleur, une rage intérieure qui aboutit à la sortie de son premier album « Ma colère ». Le disque bouscule les conventions en abordant frontalement un problème passé sous silence : le viol. Ses modèles d’artistes sont des femmes africaines qui l’impressionnent par leur énergie et leur charisme comme Koko Ateba, Sally Nyolo, Miriam Makeba et les Nubians.

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