Cameroun - Economie. Grands carrefours: des marchés de nuit fleurissent

Carine TSIELE | Cameroon-tribune Vendredi le 03 Mars 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le soir venu, la plupart des grandes places de Yaoundé sont envahies par des étals de marchandise causant un certain désordre.

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18 h ce lundi 27 février 2017. La nuit tombe peu à peu sur la capitale. Au carrefour Texaco Omnisports, l’embouteillage est au rendez-vous. Pas seulement à cause de l’heure de pointe. En effet, des vendeurs ont installé leurs étals de fortune sur les trottoirs. Empiétant même sur la chaussée. Ici et là, des chaussures de toutes sortes sont étalées à perte de vue. Les axes Elig-Edzoa, Avenue Foe, Mobil Omnisports ont été ciblés par les commerçants. L’activité est à son pic à Elig-Edzoa. Ici, le trottoir est saturé par une horde de vendeurs à la sauvette qui n’hésitent pas à accoster les passants. Et les méthodes d’attaque sont différentes d’un commerçant à un autre. Si certains hèlent les clients, d’autres ont leurs astuces : « Asso, il y a ta pointure. Mami regarde par ici, c’est la mine d’or.  Elle regarde ou ? » . Vêtements, chaussures, bijoux sont proposés à des prix flatteurs. « Un désordre s’installe en ces lieux une fois la nuit tombée, les commerçants des marchés environnants qui n’ont pas pu écouler leurs marchandises créent un autre marché sur les trottoirs et les ronds points.  Ceci parce que la Communauté urbaine de Yaoundé ne travaille pas dans la nuit. Ils s’installent alors comme ils veulent, et rendant la circulation difficile », se plaint un usager.


Du côté de Ngousso, la situation est aussi préoccupante. Ici, ce sont les vendeuses des vivres frais qu’on trouve installées sur les espaces prévus pour les piétons. « En tant qu’agricultrice, je n’ai pas de gros revenus, pour me procurer une place dans les marchés des environs. En soirée, personne ne vient me déranger comme c’est le cas en journée avec les agents de la Communauté urbaine qui viennent nous déguerpir », explique une dame. Se frayer un chemin dans ce désordre est un véritable casse-tête. L’occupation des trottoirs et de la chaussée gène non seulement les piétons, mais aussi les conducteurs de voitures et même de motos. Les klaxons assourdissants déclenchés par ces véhicules témoignent à suffisance l’encombrement de la chaussée. Le phénomène est également perceptible dans la plupart des carrefours de la ville.

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