Cameroun - Emploi. Grève: L’usine Unalor paralysée!

Linda Mbiapa | La Nouvelle Expression Mercredi le 04 Novembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Mardi le 3 novembre 2015, la tension est montée d’un cran à l’usine de fabrication des allumettes. Les employés grévistes sont très remontés.

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La grève se poursuit à l’Union allumettière Equatoriale (Unalor). La quasi-totalité des ouvriers sont en colère. Timides à s’exprimer le premier jour de la grève (mercredi 28 octobre 2015) sur l’objet de leur ire, ces employés ont décidé de se confier à votre journal. Les Langues se sont finalement déliées. «Nous avons marre d’être traités comme des moins que rien. Nous voulons nos salaires..», avancent les grévistes à Unalor. Ces derniers ne supportent plus le silence de leur hiérarchie. «Voilà des jours que nous manifestons notre mécontentement, mais rien n’est fait pour nous encourager à reprendre le travail. Ce n’est pas possible cela. Nous ne parvenons pas à nourrir nos enfants...»  Autant de questions que se posent les travailleurs de Unalor. Ces derniers qui jusqu’ici, ont cru que la situation allait s’améliorer après le sit-in observé le 28 octobre dernier. «Comment-peut-on demander à des centaines de pères et mères de familles de rester à la maison pendant une durée indéterminé sans au moins éponger les salaires des mois précédents ? Ce n’est pas sérieux…», se plaignent les ouvriers. Ces derniers n’entendent pas stopper leur grève. Pas avant d’avoir obtenu gain de cause. Du côté de l’administration, silence total. Difficile d’avoir des éclairages de ces derniers au moment où nous allions sous presse.

La société Union allumettière équatoriale est une entreprise industrielle spécialisée dans la production et la commercialisation des allumettes non seulement au Cameroun, mais aussi dans les pays de la Cemac (Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale). Elle a été mise sur pied grâce à une convention signée en 1964 entre l’Etat du Cameroun et le groupe français Sifa (société industrielle forestière africaine). Depuis lors, cette société anonyme basée dans la zone industrielle de Douala et managée dans ses débuts par les expatriés est dès lors dirigée par un Camerounais.

Linda Mbiapa, Stg

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