Cameroun - Gouvernance. Gouvernance: Une Ong autopsie les ministres et leurs ministères

Yannick Kenné | La Nouvelle Expression Jeudi le 04 Aout 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
De ce rapport, il ressort que Laurent Esso (Minjustice) occupe la tête des ministres les moins ouverts à la critique. Bello Bouba (Minjustice), est le ministre qui respecte le moins les emblèmes du pays

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Les structures ne valant que ce que valent leurs hommes, l’Acdic a immédiatement fait le parallèle en imputant peu ou prou le bon ou le mauvais positionnement des ministères aux hommes qui les tiennent. Elle établit ainsi que Marie-Thérèse Abena Ondoa dont le ministère est insalubre est en tête des flops des «ministres les plus sales», suivie d’Alim Youssouf Adidja, le ministre de l’Education de base et de Mounouna Foutsou, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique. Le top 3 des ministres propres est occupé par Lejeune Mbella Mbella, le ministre des Relations extérieures, suivi de Rose Aicha Mbah, le ministre délégué à la Présidence de la république en charge du Contrôle Supérieur de l’Etat et de Jacqueline Koung A Bessike, en charge des Domaines foncières et du cadastre. L’on retrouve par ailleurs Jacques Fame Ndongo le Minesup en tête des ministres qui respectent les emblèmes du pays, tandis que le moins respectueux est Maïgari Bello Bouba, le ministre du Tourisme et des Loisirs. Dans la rubrique les moins ouverts à la critique par exemple, l’on retrouve Laurent Esso, le Minjustice, Henri Eyebe Ayissi de l’Agriculture et Alamine Ousmane Mey, le patron des Finances.

Cependant, le ministre le plus ouvert à la société civile est Grégoire Owona le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, tandis que chez les ministres les plus solidaires, Issa Tchiroma de la Communication s’en revendique. Il convient de souligner que ce rapport de l’Acdic est l’émanation d’une litanie de constats relevés dans la vie de ces ministères sur une périodicité de deux ans. «Les ministres camerounais sont difficiles d’accès sauf pour des proches. Difficile d’obtenir l’audience le même jour de la demande ; la vétusté des infrastructures et le manque d’entretien sont frappants ; les bâtiments abritant les ministères sont peu entretenus ; la numérisation du service est encore un luxe au Cameroun et l’archivage électronique n’est pas encore perceptible (..) ; rares sont les ministères qui disposent d’un internet fonctionnel et à jour ; le gaspillage est encore d’actualité dans nos ministères. L’eau et l’électricité fonctionnement sans arrêt», observe ce document qui n’est pas exhaustif, et qui consacre dans partie III aux «Facteurs valorisants et facteurs dévalorisants» de ces structures étatiques.

 

Encadré

 

Récapitulatif

- ministre le plus propre : Lejeune Mbella Mbella (Minrex)

- ministre le plus sale : Marie-Thérèse Abena Ondoa (Minpoff)

- ministre le plus respectueux des emblèmes : Jacques Fame Ndongo (Minesup)

- ministre le moins respectueux des emblèmes : Maïgari Bello Bouba (Mintoul)

- ministre le plus ouvert à la critique : Louis Paul Motaze (Minepat)

-  ministre le moins ouvert à la critique : Laurent Esso (Minjustice)

- ministre le plus soucieux du cadre travail : Zacharie Perevet (Minefop)

- ministre le moins soucieux du cadre de travail : Marie-Thérèse Abena Ondoa (Minpoff)

-   ministre le plus soucieux de la sécurité des personnes et des biens : Ernest Ngalle Bibehe (Minesec)

-   ministre le moins soucieux de la sécurité des personnes et des biens : Abba Sadou (Minmap)
 

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