Syrie. Genève-2: Moscou a accueilli des négociations Damas-Téhéran

Ria Novosti Mardi le 19 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les délégations gouvernementales syrienne et iranienne ont évoqué la préparation de la conférence de paix sur la Syrie, Genève-2, lors d'une rencontre à Moscou, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse à RIA Novosti le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

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"Il semble que nous nous rapprochions de la tenue de la conférence Genève-2. Selon les informations préliminaires mises à notre disposition, la participation de certains pays au forum a été décidée", a en outre précisé le haut diplomate iranien.

M.Amir-Abdollahian a souligné qu'à présent, beaucoup d'attention était accordée à la question de savoir quels pays participeraient à la conférence de paix.

"C'est une question importante, il est crucial de déterminer quels parties syriennes en conflit se disent prêtes à prendre part à la conférence", a expliqué le vice-ministre.

Une délégation officielle de représentants des autorités syriennes est arrivée à Moscou lundi. Elle compte parmi ses membres la conseillère du président syrien Boussaïna Chaaban et le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Mekdad.
 


Discrédité, Hollande trouve du soutien auprès des ennemis de l'Iran

Avant le nouveau cycle de négociations sur le nucléaire iranien cette semaine, on se demande si la position intransigeante de la France ne va pas faire échouer l’accord des médiateurs internationaux au dernier moment, écrit mardi le quotidien Kommersant.

Paris peut compter sur Israël et l'ennemi irréconciliable de Téhéran, l'Arabie Saoudite, qui cherchent eux aussi à empêcher une entente entre les six médiateurs internationaux et l'Iran. Pourquoi la France multiplie-t-elle ses efforts sur ce dossier?

Pendant sa visite en Israël Hollande a avancé quatre conditions pour qu'un accord "intermédiaire" soit signé entre les six médiateurs : le placement sous contrôle international de l'ensemble des sites nucléaires iraniens ; la limitation de l'enrichissement d'uranium à 20% ; la réduction des réserves déjà accumulées ; et la fermeture de la construction du site nucléaire d’Arak. L'Iran a immédiatement laissé entendre qu'en réponse à ces exigences sa position sera plus ferme pendant les négociations.

L'activation soudaine de la France sur le dossier iranien coïncide avec la chute de la cote de popularité du président Hollande. Premier dirigeant de l'histoire française à être publiquement hué pendant la commémoration de l'armistice de 1918, Hollande traverse la période la plus difficile de son mandat. D'après les derniers sondages, sa popularité est tombée à 20% chez les Français - un record pour les dirigeants de la Ve république. Par ailleurs, les appels à renvoyer le premier ministre Jean-Marc Ayrault se font de plus en plus entendre au sein du PS après que l'agence de notation Standard & Poor's a pour la deuxième fois abaissé la note de la France (de AA+ à AA).

Hollande perd sa popularité et ses leviers d’influence en France: il cherche à renverser la situation par des manœuvres internationales. La position intransigeante de Paris lors du dernier cycle de négociations entre Téhéran et les six médiateurs pour le règlement de la crise nucléaire iranienne contraste avec les prévisions optimistes des ministres des Affaires étrangères de l'Iran, des USA et de la Russie. En revanche, la position de la France est soutenue par Israël, l'Arabie saoudite et d'autres monarchies du Golfe.

Bien que les Etats-Unis demeurent le principal fournisseur d'armes dans les pays du Golfe (Washington a récemment signé un contrat de 60 milliards de dollars avec Riyad), les producteurs français pourraient sérieusement renforcer leurs positions sur le marché du Golfe. D'autant qu'il existe un argument historique à une telle coopération. Paris livrait déjà des armes à Bagdad à l'époque de la guerre entre l'Iran et l'Irak par le biais des régimes arabes sunnites, qui considèrent l'Iran comme leur ennemi juré.

Cette position intransigeante sur le dossier iranien offre au président Hollande de nouvelles opportunités de coopération avec Israël qui cherche à utiliser tous les mécanismes pour empêcher une entente avec Téhéran. La visite de Hollande en Israël dimanche s'achèvera à la veille de la reprise des négociations des Six.

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’entretiendra cette semaine avec le président russe Vladimir Poutine et le secrétaire d'Etat américain John Kerry pour évoquer les paramètres de l'entente nucléaire entre les Six et Téhéran. En prévision de ces rencontres le dirigeant israélien a donc obtenu un soutien psychologique très important de la part du président français. Ce dernier a assuré à Netanyahou que Paris ne cèdera pas sur la prolifération nucléaire en Iran. "Tant que nous n'aurons pas la certitude que l'Iran a renoncé à l'arme nucléaire, nous maintiendrons toutes nos exigences et les sanctions".

Toutefois, en dépit de l'activité internationale tumultueuse de Hollande, les experts ne pensent pas qu’il arrivera à renverser sa chute de popularité en France. "Le président Hollande a été incapable de régler des problèmes bien plus graves concernant la récession, la réforme des retraites, la hausse des dépenses publiques et le chômage. Il n'a tenu qu'une seule promesse de campagne : la légalisation du mariage gay, rappelle Nadejda Arbatova de l'Institut d'économie mondiale et des relations internationales (IMEMO). Dans ces conditions, son hyperactivité sur l'arène extérieure est une tentative d'apporter du poids à sa politique. Mais en l'absence de repères précis cette politique se transforme en passage désespéré d'un extrême à l'autre."
 


Syrie: pas de lien avec l'opposition rejetant le dialogue (Téhéran)

L'Iran ne coopère qu'avec l'opposition syrienne prônant le règlement politique de la crise, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse à RIA Novosti le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

"Nous avons bien évidemment distingué la vraie opposition des éléments terroristes. Nous menons des consultations et avons des contacts avec tous les opposants qui croient au règlement politique de la crise syrienne", a déclaré le haut diplomate iranien.

En mai 2013, les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry ont convenu à Moscou d'organiser une nouvelle conférence internationale sur le règlement du conflit syrien, baptisée "Genève-2". Ce forum est censé reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, et réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.
 


Beyrouth: 10 morts dans un attentat près de l'ambassade d'Iran

Au moins 10 personnes ont été tuées dans le double attentat perpétré mardi près de l'ambassade iranienne, dans le sud de la capitale libanaise, ont annoncé les médias locaux.
 
Les témoins ont fait savoir à RIA Novosti que les explosions s'étaient produites à quelques minutes d'intervalle, la seconde - provoquée par une voiture piégée - étant plus puissante que la première.
 
Les images diffusées par la télévision libanaise montrent l'ampleur des dégâts: sept édifices endommagés et des dizaines de voitures en flammes.
 
Plusieurs cadavres carbonisés gisent sur le sol devant la mission diplomatique iranienne.
 


Attentat à Beyrouth: l'attaché culturel iranien tué dans l'attaque

L'attaché culturel iranien a trouvé la mort dans le double attentat terroriste perpétré mardi matin dans le sud de la capitale libanaise, Beyrouth, près de l'ambassade de la République islamique, rapporte l'agence Reuters se référant à des sources gouvernementales.  

Selon le bilan actualisé, l'attaque a fait au moins 18 morts et 50 blessés.  

Deux explosions ont retenti mardi près de la représentation diplomatique iranienne à Beyrouth. Les témoins oculaires interrogés par RIA Novosti ont précisé que les deux déflagrations s'étaient produites à quelques minutes d'intervalle. Plus puissante, la seconde a résulté de l'explosion d'un véhicule piégé.  

Une source au sein des services de sécurité a antérieurement fait savoir que les explosions auraient pu être entrainées par la chute d'au moins deux roquettes, dont une est tombée sur l'ambassade iranienne. Une autre source a de son côté rapporté que deux véhicules piégés ont explosé près de la représentation diplomatique de la République islamique.  
 


Liban: sept morts dans une explosion près de l'ambassade iranienne


Une puissante explosion s'est produite mardi à proximité de l'ambassade iranienne à Beyrouth, faisant sept morts, rapportent les agences occidentales.

D'après les médias, au moins deux tirs de roquettes ont visé mardi la capitale libanaise. Or, selon une source citée par Reuters, l'explosion survenue à proximité de l'ambassade a été provoquée par une voiture piégée.
 


Syrie: Téhéran dément avoir fourni une aide militaire à Damas

L'Iran n'a pas envoyé d'armes ni de troupes en Syrie ravagée depuis mars 2011 par une guerre civile, a déclaré mardi à Moscou le ministre adjoint iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian.

"Nous n'avons dépêché aucune force armée en Syrie (…) et nous n'avons fourni aucune arme non plus", a fait savoir le vice-chef de la diplomatie iranienne lors d'une conférence de presse organisée à RIA Novosti.

Néanmoins, le diplomate a indiqué que des conseillers militaires iraniens "donnaient des consultations" à des responsables syriens "en vue de les aider dans leur lutte contre le terrorisme".
 


Iran-Arabie saoudite: éviter d'accentuer la scission au sein des musulmans (Lavrov)

Il est important de veiller à ce que l'animosité entre l'Arabie saoudite et l'Iran n'approfondisse pas davantage le schisme au sein du monde musulman, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien au quotidien Nezavissimaya Gazeta.  

"Il est important que l'intransigeance marquant les relations entre la République islamique d'Iran et l'Arabie saoudite n'approfondisse pas le schisme naissant au sein du monde musulman, soit entre les sunnites associés avec l'Arabie saoudite et les chiites dont l'Iran est considéré comme le leader. Nous militons en faveur de la levée de toutes ces contradictions dans l'islam", a souligné le chef de la diplomatie russe.  

M.Lavrov avait antérieurement pointé la nécessité de la participation de représentants de toutes les branches de l'islam à la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève-2, expliquant que l'Iran et l'Arabie saoudite étaient deux pays que l'on associait actuellement aux principaux soutiens des parties en conflit en Syrie.

Convoquée à l'initiative de la Russie et des Etats-Unis, la conférence de paix Genève-2 est censée reprendre les lignes de l'accord international sur la Syrie signé à Genève le 30 juin 2012. Ce forum doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.
 


Couloirs humanitaires en Syrie: un moyen d'armer l'opposition (Lavrov)

Moscou craint que les couloirs humanitaires, s'ils sont créés en Syrie, ne soient utilisés par les adversaires du régime pour recevoir des armes et des munitions, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview au quotidien Rossiiskaïa Gazeta.
 
L'opposition syrienne a posé comme préalable à sa participation à la conférence Genève-2 l'ouverture de couloirs humanitaires sur les territoires contrôlés par Damas.
 
"L'expérience atteste que pratiquement partout où ces couloirs ont été mis en place, ils ont servi à acheminer non seulement de l'aide humanitaire, mais aussi des armes, de l'argent et d'autres formes de soutien aux adversaires du régime", a affirmé M. Lavrov.
 
Selon lui, les corridors destinés à approvisionner les  rebelles en armes existent depuis longtemps.
 
"Ces corridors sont en service, sinon la rébellion aurait épuisé ses ressources. Mais les insurgés ne manquent pas d'armes pour combattre, les stocks étant complétés en  permanence", a constaté le chef de la diplomatie russe.
 
D'après M. Lavrov, les normes du droit humanitaire international exigent que l'aide humanitaire soit livrée via le gouvernement du pays bénéficiaire.
 
"J'ai une simple question à poser à ceux qui proposent de créer de tels couloirs. Si vous livrez des armes et des munitions tout en déplorant que l'aide humanitaire n'arrive pas dans les régions contrôlées par les rebelles, utilisez donc ces couloirs pour acheminer cette aide", a indiqué le ministre.
 
Il estime que l'ouverture de couloirs humanitaires sans autorisation du gouvernement syrien constituerait une violation du droit international.

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