Le gouvernement de Damas a confirmé son intention de prendre part au deuxième round des négociations de paix de Genève, rapporte vendredi l'agence officielle syrienne Sana citant le vice-ministre des Affaires étrangères Faysal Mikdad.

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"Il a été décidé que la délégation de la République syrienne participera au deuxième round des négociations de Genève", a fait savoir M.Mikdad.

Le premier round de la conférence internationale dite Genève-2, destinée à régler la crise syrienne, a pris fin le 31 janvier 2014 dans la ville suisse de Montreux. Un nouveau round de négociations débutera lundi 10 février.

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Syrie: les parties en conflit aspirent à un compromis, selon Moscou


Moscou estime que les parties en conflit en Syrie souhaitent trouver un compromis, mais les difficultés sont nombreuses, a indiqué jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"Nous avons bien l'impression qu'une telle volonté existe, bien que les difficultés soient plus nombreuses que les possibilités de parvenir à un compromis. Quoi qu'il en soit, la seule voie possible est de se mettre à une même table de négociations pour résoudre ces problèmes compliqués. C'est en cela que réside la logique de tout le processus de Genève, ainsi que l'essence de l'initiative russo-américaine pour convoquer la conférence internationale", a souligné le diplomate devant les journalistes à Moscou.

Les représentants du pouvoir et de l'opposition syriens ont engagé des négociations dans le cadre de la conférence de paix Genève-2 lancée le 22 janvier à Montreux, en Suisse. Initié par Moscou et Washington, ce forum a pris fin le 31 janvier. Selon l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi, "les débuts ont été difficiles et les progrès sont modestes".

Les parties ont convenu de poursuivre le dialogue le 10 février prochain.
 

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Syrie: autorités et ONU s'entendent pour évacuer les civils de Homs

Les autorités syriennes et l'ONU se sont mis d'accord pour évacuer la population civile de Homs, a annoncé jeudi l'agence SANA, citant Tallal Barazi, gouverneur de cette ville ravagée par la guerre.

L'acheminement de l'aide humanitaire vers Homs, où la situation humanitaire demeure extrêmement grave, figure parmi les problèmes que les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition ont tenté de résoudre lors des négociations de Genève.

La livraison de l'aide humanitaire à Homs n'était pas autorisée jusqu'à présent, car selon le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, les rebelles ont à plusieurs reprises menacé d'attaquer ce convoi. Le gouvernement syrien a antérieurement permis aux femmes et enfants de quitter immédiatement les quartiers assiégés de Homs. Il a dans le même temps déclaré que les autres personnes ne pourraient le faire qu'après avoir fourni leurs noms aux autorités.

 

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Syrie: Damas dément avoir utilisé des bombes à sous-munitions

Le ministère syrien de la Défense a démenti jeudi les informations diffusées par les médias d'opposition selon lesquelles l'aviation syrienne aurait utilisé des bombes à sous-munitions qui dispersent de nombreux autres projectiles explosifs.

"Nous n'utilisons que des armements intégrés. Or les groupes terroristes, qui sont la véritable cible d'attaques de l'aviation et de l'artillerie, affirment que nos bombes et obus frappent les civils. Selon eux, il n'y a pas d'hommes armés, mais seulement des civils dans les endroits où ils (les terroristes) se trouvent", a indiqué un représentant du ministère à RIA Novosti.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme, basé à Londres, a déclaré jeudi qu'au moins 246 personnes dont 75 enfants avaient été tuées à Alep ces cinq derniers jours suite au largage par les militaires syriens de bombes à sous-munitions artisanales.

D'après le rédacteur en chef de la revue russe "Défense nationale" Igor Korottchenko, "les hélicoptères et avions syriens utilisent uniquement leurs armements intégrés et disposent de moyens efficaces de lutte contre les terroristes. Utiliser des armements artisanaux paraît donc absurde du point de vue militaire".

Les médias officiels syriens ont antérieurement rapporté que les troupes gouvernementales avaient mené une opération au nord d'Alep visant à éliminer les islamistes dont la plupart étaient arrivés en Syrie de pays voisins.

Le ministère russe des Affaires étrangères a émis des doutes quant à l'authenticité des informations fournies par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
 

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Syrie: plus de 5% d'armes chimiques détruites (OIAC)

La quantité d'armes chimiques détruites sur le sol syrien et en dehors de Syrie est supérieure aux 5% dont font état les Etats-Unis, a déclaré jeudi à New York Sigrid Kaag, chef de l'opération conjointe de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

"Les 5% évoqués concernent les armes chimiques évacuées de Syrie. Mais si on y ajoute les armes détruites sur le sol syrien, le bilan devient plus important", a indiqué Mme Kaag.

Le gaz moutarde représente environ 1,5% de l'arsenal chimique, mais "il est le plus dangereux. L'essentiel est qu'il soit détruit", a ajouté la responsable.

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel avait déclaré fin janvier que seuls 5% du stock chimique ont été évacués du territoire syrien avant d'exprimer sa préoccupation face au retard accusé dans le retrait des armes chimiques.

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