Can 2017. Garoua: une coupe pleine de liesse

Eric ELOUGA | Cameroon-tribune Mercredi le 01 Mars 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Mobilisation inédite, ferveur continue, la ville a réservé un accueil XXL au trophée Can 2017.

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Les artères et rues parées de vert-rouge-jaune, Garoua brillante et coquette, avait choisi cette fois encore, de présenter ce qu’elle a de meilleur. Sa chaleur – la ville en a à revendre-la beauté de ses décors, mais surtout l’enthousiasme débordant de ses populations qui, dès les premières heures de la matinée, avaient déjà envahi les principaux espaces du parcours que devrait emprunter Dame coupe. Peu avant 11h, l’aéronef MA60 en provenance de Maroua manœuvre sur le tarmac de l’aéroport international de Garoua, avec à son bord la forte délégation conduite par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Ce qui aurait dû n’être qu’un accueil formel et protocolaire des autorités locales emmenées par le gouverneur Jean Abate Edi’i, va vite se transformer en première séquence électrisée, du parcours de la Coupe à Garoua. La fièvre n’est pas que l’affaire des masses. Autorités et hauts responsables de la région, couvent le temps d’un instant, les oripeaux de leur retenue habituelle, pour céder à la frénésie de toucher ce bout de métal doré, qui porte désormais histoire et fierté du Cameroun. Ça bouscule, joue des coudes, rudoie, mais peu importe. L’essentiel est de la toucher, juste un peu, faire ressortir un bout de tête sur la photo. L’ancien Lion Alioum Boukar qui a la lourde tâche de cornaquer le trophée, malgré une sécurité resserrée, subit de plein fouet les effets déstabilisant de l’enthousiasme débordant du Nord.
Le porteur du Graal réalisera vite que les ruades de l’aéroport ne faisaient qu’office d’apéro, en comparaison de l’accueil qui sera réservé à la Coupe durant le tour de ville.  A mesure que le trophée arpente les rues et effleure les mains qui bravent tout cordon de sécurité pour le sentir, la liesse collective va grandissant. La place des Lions indomptables de Garoua où un arrêt est marqué, connaît même quelques débordements, vite maîtrisés. Quoique parfois bousculés dans cette cohue, les officiels préfèrent prendre ça avec le sourire. Garoua est en fête, c’était aussi ça le but.
Au terme d’une tournée à la ferveur intense et constante, deux allocutions marqueront le volet cérémoniaire de ce périple. Celle du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua, qui se fera le porte-parole de l’engagement des populations de la ville. Celui, à l’occasion de la Can 2019 dont Garoua sera l’un des sites d’accueil, de manifester la même mobilisation et le même enthousiasme pour soutenir nos Lions pour un nouveau triomphe, cette fois à domicile. Et enfin, le mot du Minsep Bidoung Mpkatt, qui prendra date pour cette échéance, qui nourrit déjà bien des appétits.

Réactions

Koumpa Issa: « Un accueil digne de l’exploit des Lions »

Secrétaire d’Etat auprès du Mindef en charge des Anciens combattants.


« En tant qu’élite de cette région, ma joie est très grande de vivre cet événement inédit. C’est d’ailleurs à dessein que je me suis ménagé un peu de temps dans mon calendrier pour être de la fête. Ce jour restera une date mémorable et gravée en lettres d’or dans les annales de Garoua. Un accueil digne de l’exploit réalisé par nos jeunes mousquetaires de la CAN 2017. Cet événement et cette fête constituent un cinglant démenti aux auteurs de ces sons de cloche dissonants que l’on entend ça et là et qui tendent à remettre en cause l’unité de notre pays ».

Pauline Mabrei: «Je suis une maman heureuse »

Mère de Salli Edgar.


« Quand vous avez un enfant qui représente tout un pays et qui de surcroît, gagne au niveau africain, ça ne peut être que de la joie du côté d’une maman, la maman de Salli Edgar, que je suis. Je me sens une maman très heureuse. En guise de conseil, je ne saurais recommander à un enfant de n’opter que pour le sport ou le football pour vivre. Car, avant d’être footballeur, Salli Edgar a régulièrement suivi ses études primaires et secondaires, tout en pratiquant parallèlement le football. Et aujourd’hui, il est vainqueur de la CAN 2017, qui permet à tout Garoua de connaître une telle ferveur ».

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