Francafrique. Gabon: l'opposition demande la démission d'Ali Bongo

LIBREVILLE (AFP) Samedi le 18 Décembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président de l'Union nationale (UN), un des deux principaux partis d'opposition du Gabon, a demandé samedi la démission du président Ali Bongo Ondimba et l'arrêt de la révision de la Constitution.

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"L'Union nationale demande la démission d'Ali Bongo Ondimba et rejette son projet de révision de la Constitution", a affirmé Zacharie Myboto lors d'un meeting rassemblant un peu plus d'un millier de personnes au siège de son parti à Libreville.

Citant le documentaire "Françafrique" diffusé en décembre par la chaine publique française France2, M. Myboto a affirme: "Un extrait du documentaire (...) montre des autorités françaises (...) qui déclarent que l'élection présidentielle d'août 2009 remportée par Ali Bongo, fils d'Omar Bongo décédé en juin, a été bien truquée. Ces mêmes autorités confirment que c'est bel et bien André Mba Obame (actuel secrétaire exécutif de l'UN) qui avec 42% des suffrages a été élu président de la République".

Un orateur a promis de distribuer mille DVD à la foule de l'extrait en question. Dans cet extrait, Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique du président français Jacques Chirac affirme que les résultats ont été inversés. Michel de Bonnecorse a depuis parlé de "montage" de ses propos affirmant: "Je disais que la dernière rumeur du jour (...) c'était que c'était inversé (le résultat). En aucune façon, je n'ai endossé cette affaire, mais j'ai sans doute été maladroit".

"Ali Bongo n'a pas gagné il doit partir (..) Non à l'usurpation, non à la dictature non à toute forme de monarchisation du Gabon", a poursuivi M. Myboto.

Le président de l'UN a également demandé le soutien de la communauté internationale en vue des législatives de 2011. Pour lui, la révision en cours de la Constitution qui prévoit notamment "l'attribution de pouvoirs exceptionnels au président en cas de force majeure sans contrôle du parlement" montre qu'il y a une "volonté farouche de se maintenir coûte que coûte au pouvoir (...) C'est un recul des libertés publiques".

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