Gabon. Gabon: Enjeux: Un complot international déjoué

Edmond Kamguia K. | La Nouvelle Expression Vendredi le 02 Septembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre gabonais de la Communication Alain-Claude Bilie-By-Nze a récemment révélé des tentatives de déstabilisation qui viendraient de la France et de la Côte d'Ivoire. Le président Alassane Dramane Ouattara a limogé son conseiller spécial Mamadi Diané impliqué dans un complot contre Ali Bongo Ondimba.

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Alain-Claude Bilie-By-Nze a affirmé avoir des preuves irréfutables mettant en cause le candidat Jean Ping et Mamadi Diané, l’un des conseillers du président ivoirien Alassane Ouattara. Mamadi Diané étant impliqué dans un complot avec Jean Ping contre Ali Bongo Ondimba. Un complot consistant à corrompre trois membres de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) pour les amener à  démissionner : « Jean Ping apparaît ici comme l'objet et l'instigateur d'une déstabilisation menaçant le processus démocratique engagé. Par souci d'apaisement, après le rendu des résultats, nous transmettrons ces éléments aux autorités judiciaires nationales et aux instances internationales», a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze lors d’une conférence de presse. Un transcrit d’une conversation  présumée entre Jean Ping et Mamadi Diané révèle que ce dernier a proposé ce scenario d’achat de consciences à Jean Ping.

 

Cybercriminalité et haute trahison

 

Par ailleurs, ce conseiller d’Alassane Ouattara, Mamadi Diané aurait introduit au Gabon des hackers pour diffuser de faux procès-verbaux et pirater des données du gouvernement gabonais, selon Jeune Afrique. Cette affaire survenue le mardi 30 août 2016 a fait réagir la Côte d’Ivoire. Après l’accusation de Libreville, la présidence ivoirienne a annoncé dans un communiqué le limogeage de Mamadi Diané, le conseiller spécial du président Alassane Ouattara : «Suite aux informations relatives à l’ingérence de M. Mamadi Diané dans le processus électoral de la République sœur du Gabon, il est mis fin à ses fonctions de conseiller spécial à la Présidence de la République du Côte d’Ivoire, à compter de ce jour. La présidence de la République condamne cet acte d'ingérence et rassure les autorités et le peuple gabonais qu’elle tient au respect  de la souveraineté de la République gabonaise. La présidence de la République de Côte d’Ivoire réaffirme sa ferme volonté de tout mettre en œuvre pour continuer à préserver les liens  d’amitié et de fraternité qui ont toujours existé entre les deux pays».

Porte-parole de Jean Ping, Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi avait donné l’impression que cette affaire n’avait rien de sérieux : «Quand on est à court d'arguments, on en invente un peu plus chaque jour. Des histoires inventées de toutes pièces pour mettre en cause ses adversaires politiques, c'est un peu facile et un peu court. Ce qui est choquant, c'est que le porte-parole du président de la République sortant, donc du candidat, réunisse la presse pour pleurnicher parce qu'il est en train de perdre une élection», avait ajouté Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi qui croyait en la victoire de son champion. Dimanche dernier, à Libreville, Jean Ping s’était autoproclamé «élu» lors d’une conférence de presse. Il disait se baser sur des chiffres collectés par l'opposition. Sa déclaration intervenait alors que la centralisation des chiffres n'était pas encore terminée et que les résultats officiels n’avaient été ni annoncés ni proclamés.

E.K.K.

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