Gabon. Gabon, le gouvernement opte pour le coup pour coup.

malalamalem,correspondant de Koaci.com à Libreville Lundi le 14 Février 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est l’option prise par le gouvernement gabonais après la décision d’André Mba Obame, de prêter serment en qualité de chef de l’Etat, dans sa logique de contestation des conditions d’élection d’Ali Bongo Ondimba en qualité de chef de l’Etat, mieux, au nom du hold up électoral dont il se dit être victime. Depuis lors, la chasse aux sorcières, entamée en fait plus discrètement au sortir de la dernière présidentielle, prend plus que jamais un caractère officiel, après l’alibi de complicité à un acte séditieux, doublé d’accusations de trouble à l’ordre public.

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La traque des figures de proue de la contestation a donc été lancée en vue d’éteindre par tous les moyens, intimidation si nécessaire, la flamme de la contestation post électorale, comme si en fait, tout c’était si bien passé. Grognes qui ne sont en fait, que le prolongement des soulèvements d’après scrutin qui étaient enregistrés dans différentes parties du pays, et dont port gentil, la capitale économique était le point névralgique.

L’entrée en fonction du gouvernement André Mba Obame, s’est suivie d’une vague de contestations de la rue contre le pouvoir, assortie à des séries d’arrestations des leaders et militants de la formation politique dont André Mba Obame est le secrétaire exécutif. Des personnes arrêtées à des dates et à des endroits différents; certains au volant de leurs voitures, d’autres au sortir d’une boîte de nuit, certains à leurs domiciles, d’autres encore dans la rue, et pour certains sur le front de la contestation dispersée par les forces de l’ordre. La toile de fond de ces arrestations est, officieusement leur appartenance à l’union nationale, formation de l’opposition dont l’acte de dissolution a été prononcé par le ministre de l’intérieur, Jean François Ndognou, quelques heures après la formation du gouvernement d’André Mba Obamle au siège de cette formation politique.

Face aux invitations des forces vives à ouvrir le dialogue en vue d’une discussion des parties dans le cadre d’une sortie d’impasse, le gouvernement gabonais fait jusqu’ici la sourde d’oreille, préférant plutôt opter pour l’option ‘’coups pour coups’’ en assommant autant que faire se peut toutes formes d’adversités . C’est ainsi qu’André Mba Obame et les membres de son gouvernement, réfugiés depuis le 25 janvier dernier au siège du programme des nations unies pour la population à Libreville, sont sous le coups de poursuites judicaires pour haute trahison, et tous ses soutiens qui sont dans le collimateur de la justice gabonaise, en liberté provisoire ou en fuite, sont pour leur part inculpés par le procureur de la république pour trouble à l’ordre public. Ils doivent comparaître le 17 février prochain, après un premier renvoi de ce procès le 8 février dernier.

Le pays est depuis le 25 janvier dernier placé comme sous Etat policier, avec des déploiements encombrants d’éléments des forces de défense et de sécurité lourdement armés, dans toutes les artères de la capitale et dans certaines villes du pays. La chasse aux leaders de l’union nationale est ouverte sur tous les fronts, avec tous les risques de mise à mal du processus démocratique.

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Lire aussi : Le Président de Transition gabonais lance le dialogue national pour la rédaction d'une nouvelle Constitution

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