Cameroun - Politique. Futur gouvernement: et si Paul Biya lâchait ses alliés ?

La Nouvelle Expression Vendredi le 31 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En quête d'efficacité et plus que jamais maître de toutes les pièces de l'échiquier du pouvoir, le président de la République peut oser l'arrogance. Quitte à abandonner une tradition qu'il maintient depuis 1992.

ADS

Paul Biya a le choix. Il peut choisir de reconduire, au sein du gouvernement, les alliances qu'il a nouées avec certains politiques d'opposition depuis plusieurs années. Au nom de ce concept de démocratie apaisée, déjà pratiqué, mais qu'il a lui-même mis à la mode depuis 1996. Et dont le versant le plus connu est le marchandage, par l'opposition, de quelques postes au sein de l'appareil exécutif. Depuis 1992, au moins cinq vagues de remaniement ministériel ont vu l'arrivée au sein du gouvernement de forces politiques dissidentes. D'abord le Mdr, puis l'Upc et des dissidents de l'Undp en 1992 ; ensuite l'Undp formelle en 1997 et l'Andp, le Fsnc en 2004 et 2009. Au fil des remaniements, ces alliances ont eu l'occasion, quantitativement, de se renforcer ou de se rétrécir ; en fonction de critères qui ne ressortissent pas toujours de l'équilibre des forces politiques. Mais Paul Biya peut tout aussi bien choisir de ne plus se contraindre à cet exercice des alliances. Et pour cause. Sur la foi des derniers résultats électoraux, son parti, le Rdpc contrôle la majorité des sénateurs, 148 députés sur 180 et 305 communes sur 360.
Il s'est parfois octroyé le panache de dominer certains de ses alliés dans leurs fiefs politiques. Omniprésent et omnipotent sur la scène politique, le Rdpc, et par là son chef, contrôle l'essentiel des forces politiques et peut donc tenter l'arrogance. Au vu des contraintes ainsi relatées, la question du sort des alliés dans le prochain gouvernement, sans être anodine, paraît déchaîner bien peu d'enthousiasme. Même si elle reste une carte essentielle dans le contrôle du jeu politique. La Nouvelle Expression tente une revue de l'usage fait par Paul Biya de ses alliances gouvernementales.
 

ADS

 

Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun
Lire aussi : Abdouraman Hamadou Babba : «Le Président du Conseil constitutionnel, est obligé d'expliquer pourquoi le Président de la République veut prolonger le mandat des députés»
Lire aussi : L’honorable Nourane Fotsing appelle à la libération de Bibou Nissack le porte parole de Maurice Kamto

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS