Cameroun - Nigeria. Frontière Cameroun-Nigeria, le point de la démarcation

Cameroon Tribune Jeudi le 27 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le nouveau président de la Commission mixte entre les deux pays, Mohammed Ibn Chambas, reçu mardi à Yaoundé par le Premier ministre.

ADS



« Je suis venu discuter avec les autorités et voir comment on peut avancer avec le dossier de la démarcation de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria qui a tellement duré ». Ainsi s’exprimait mardi matin à Yaoundé le nouveau président de la Commission mixte Cameroun-Nigeria, Mohammed Ibn Chambas. C’était à l’issue de l’audience que venait de lui accorder le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang. L’hôte du Cameroun a reconnu que beaucoup a déjà été fait et qu’il ne reste que 150 km à délimiter, sur les 2000 km environ de la longue frontière entre les deux pays. « Il faut en finir avec la démarcation pour qu’on signe le document marquant la fin de ce travail », a ajouté Mohammed Ibn Chambas, qui a souligné la bonne foi des autorités du Nigéria et du Cameroun impliquées dans ce dossier. « Eux aussi au Nigeria, ils veulent mettre un terme à ce processus. Il faut que nous travaillions très étroitement avec les uns et les autres pour achever la démarcation », a-t-il précisé.

Mais, pour y parvenir, il y a des difficultés réelles à affronter sur le terrain. Notamment, l’insécurité créée à certains endroits de la frontière par les attaques de la secte islamiste Boko Haram. A ce sujet justement, le nouveau président de la Commission mixte Cameroun-Nigeria a indiqué qu’à cause de la violence alimentée par les adeptes de Boko Haram, on ne peut pas déployer les techniciens sur la portion de la frontière qui reste à démarquer. Cependant, il pense que les possibilités offertes par la technologie permettent de se tirer d’affaire. « Aujourd’hui (Ndlr : hier), il y a une réunion ici à Yaoundé de la Commission mixte au niveau des techniciens qui font le travail sur le desktop avec le GPS. Ils utilisent la technologie pour faire avancer les choses sans aller sur le terrain », a-t-il expliqué. Il a enfin apprécié les efforts faits par le Cameroun en déployant les militaires à la frontière pour protéger les populations et accueillir les réfugiés nigérians. Mais, il faut une approche régionale pour circonscrire la menace islamiste, le Cameroun devant travailler dans ce cadre avec le Nigeria, le Tchad et le Niger, a suggéré Mohammed Ibn Chambas.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS