Le Camerounais devient le premier dirigeant de l’instance dont la finalisation de la mise en place a eu lieu ce week-end, en marge des championnats d’Afrique à Yaoundé.

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François Mbassi, président de la Fédération camerounaise de nanbudo, a été porté à la tête de la Confédération africaine de nanbudo.

C’était vendredi dernier, au cours de l’assemblée générale de l’instance, dont la finalisation de la mise en place a eu lieu, en marge de la 2e  édition des championnats d’Afrique de nanbudo au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Au cours du scrutin, Me François Mbassi a été élu avec 100% des voix, après le désistement de Me Kouassi Komenan, président de la Fédération ivoirienne de nanbudo. Ce dernier a, par la suite, été élu 1er vice-président de l’instance, le secrétariat général étant tenu par Me Wally Mbeng, président de la fédération sénégalaise. « C’est une fierté pour moi et pour le Cameroun. Il s’agit d’une marque de reconnaissance des capacités organisationnelles et managériales du Cameroun. Je remercie tous ceux qui ont œuvré pour le processus de mise en place de notre Confédération », déclare Me François Mbassi.

Sur les tatamis, la compétition a débuté samedi en présence notamment du ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua, ainsi que de l’Espagnol Me Mariano Carasco, représentant du fondateur du nanbudo, Me Yoshinao Nanbu. Pour les responsables de la Confédération africaine de nanbudo, ces championnats s’inscrivent dans la continuité des actions visant à apporter une réponse au déficit dans le système organisationnel mondial des compétitions de nanbudo, notamment en Afrique. « C’est le commencement d’un nanbudo de deuxième génération », confie Me François Mbassi. Au final, sept pays participent à la compétition, sur les huit annoncés, la Tunisie n’ayant finalement pas effectué le déplacement. Deux épreuves sont au programme de la compétition dans différentes catégories. D’une part, le kata, combat réel contre un adversaire imaginaire et d’autre part le Ju randori, combat mettant en situation un défenseur face à des assaillants réels. Au moment où nous mettions sous presse hier, le Cameroun occupait la tête du classement des médailles et semblait bien parti pour conserver son titre de champion d’Afrique, avec huit médailles en or et un en bronze. Les athlètes camerounais confirment leur domination sur la discipline. Ils ont pris le meilleur dans toutes les finales sur les combattants marocains, leurs principaux challengers.

Steve LIBAM, Adi RAMSINA (stagiaire)

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