Efficacité, pertinence et l’art de convaincre sont les qualités d’un bon agent d’assurance.

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L’agent général d’assurance ou assureur sert d’intermédiaire entre l’entreprise d’assurance qu’il représente et ses clients. Il aide ces derniers à choisir les produits les plus adaptés à leur protection, tant dans le domaine du logement que de l’automobile, de la santé ou de la gestion de patrimoine. Ce métier nécessite un investissement et une disponibilité exemplaires, comme l’explique André Tchouasson, responsable de plusieurs compagnies d’assurances. Les journées d’un agent général d’assurances sont bien remplies, puisqu’il doit suivre l’actualité, surveiller les marchés financiers, étudier les nouveaux articles de loi liés aux contrats, et remettre continuellement à jours ses connaissances dans des domaines aussi variés que la finance, le juridique, la fiscalité, l’immobilier.



 « Je m’occupe de deux points de vente, explique André Tchouasson, ce qui m’oblige donc à me déplacer de l’un à l’autre pour gérer le quotidien, à savoir : enregistrer les remises, réaliser les rapprochements bancaires et évoquer les éventuels problèmes rencontrés par mes trois collaboratrices avec nos clients que je décide alors de rencontrer si nécessaire, tout en démarchant de futurs assurés ». Le métier d’assureur consiste non seulement à trouver les solutions adaptées à chaque situation, et donc à avoir une vision globale de toutes les opérations possibles, mais également à prospecter sans relâche pour étendre son activité.



Mais, cette expertise ne suffit pas et des qualités relationnelles sont également primordiales pour convaincre les clients d’acquérir de nouveaux produits : « Chaque dossier est différent, confirme l’agent, je peux aussi bien avoir à faire à des experts des marchés financiers qu’à des épargnants ou des clients venus contracter une assurance auto ou une simple mutuelle ». De plus, c’est également l’agent général d’assurances qui accompagne le contractant en cas de sinistre et qui gère le service après-vente, jusqu’au versement des indemnités. Il est en effet un chef d’entreprise, aux commandes de son agence dont il organise librement l’activité, bien qu’il soit mandaté par une ou plusieurs entreprises d’assurances. « Au départ, on se démène beaucoup pour récolter peu, et il faut être prêt à beaucoup de sacrifices et aimer les challenges. Mais, lorsque l’on commence à récolter les résultats de ses efforts, il n’y a pas de métier plus valorisant », explique Moise Biwole, assureur.



Au Cameroun, le métier d’assureur trouve bien sa place dans le marché de l’emploi. Pour devenir assureur, il faut simplement passer par une formation à l’Institut international des assurances (IIA), situé à Yaoundé au Cameroun. Avec tout au moins un brevet des études du premier cycle (Bepc) ou un baccalauréat. La durée de formation pour tous les niveaux est de deux années. Mais, les diplômes obtenus sont différents. Pour un agent d’assurances formé en deux ans avec un Bepc, il obtient un Diplôme de technicien d’assurances (Dat-a). Par contre, celui formé avec un baccalauréat obtient un Diplôme de technicien en assurances (Dt-a). Les plus hauts gradés, quand à eux, s’en sortent avec un  Diplôme, d’Etude Supérieure en Assurance (Dess-a) et un Mst-a. Les difficultés liées à cette profession sont nombreuses, notamment « la faible confiance que les clients donnent aux assureurs, le refus des clients de s’informer sur les différents  modules que proposent les assurances et pour finir, ils nous traitent de menteurs », argue Moise Biwole tout ennui.

 

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