Cameroun - Santé. Fièvre Ebola: le Cameroun ne serait pas totalement prêt selon l'Ordre des médecins

PANA Lundi le 18 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des membres de l’Ordre national des médecins du Cameroun estiment que le pays n'est pas prêt totalement à affronter la fièvre Ebola.

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'Toutes les batteries de mesures que prend le gouvernement depuis que la fièvre Ebola est apparue dans les pays voisins, notamment au Nigeria, ne peuvent être totalement efficaces que si l’on y associe la formation du personnel de santé à la prévention de cette épidémie', ont-ils défendu au cours d'une conférence de presse à Douala, capitale économique du Cameroun et une des portes de sortie et d'entrée dans le pays.

' Si d’aventure un cas de contamination d’Ebola venait à survenir actuellement au Cameroun, ce serait très grave', a averti le Dr. Atedjué membre de l’Ordre des médecins camerounais, qui ajoute 'qu’en plus de la sensibilisation des populations qui est faite, il faut assurer la formation du personnel du corps médical à la prise en charge des patients d’Ebola'.

L’Ordre des médecins camerounais soutient qu’il a fait la demande au ministre de la Santé publique pour offrir la formation adéquate à la prise en charge d’Ebola au personnel du corps médical.

'Depuis lors, nous attendons toujours le OK du ministre qui tarde à nous parvenir', se plaint l’Ordre des médecins du Cameroun qui dénonce en même temps 'la lenteur dans la prise de décisions urgentes et salvatrices en pareille circonstance'.

L’Ordre des médecins du Cameroun signale toutefois la présence au pays, depuis plusieurs jours ,des experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en vue de cette formation des médecins et autres personnel du corps médical et paramédical à la prise en charge d’un éventuel cas d’Ebola au Cameroun.

En attendant l’autorisation des autorités gouvernementales pour ces formations, le Cameroun n’a pas encore mis en place un véritable dispositif de sécurité et de prévention d’Ebola.

A titre d’exemple, il y a une seule unité de prise en charge à l’Hôpital Laquintinie (centrale) dans la ville de Douala qui compte plus de deux millions d’habitants et qui enregistre l’un des plus importants flux migratoires du pays.

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