C’est la principale résolution issue de l’assemblée générale de l’Association des clubs de football amateurs du Cameroun (ACFAC) tenue samedi dernier à Yaoundé et qui a vu la participation des responsables des clubs amateurs venus des quatre coins de la République.

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Réunis au sein de l’ACFAC, les clubs amateurs ont donné une conférence de presse vendredi dernier dans la capitale. Il était question pour le Pr Prosper Nkou Mvondo, Akoue Epié Domingo, Calvin Théron Mitna, Henri Claude Balla Ongolo, Eugene Ekeke et les autres de donner leur position sur la crise qui secoue le football camerounais depuis plusieurs années et qui a pris d’autres proportions avec l’arrivée du comité de normalisation.
Après que les leaders de cette association aient pris la parole devant la presse vendredi dernier, il était donc question le lendemain samedi de réunir les membres de l’assemblée générale de l’ACFAC qui s’est donnée pour mission de défendre les intérêts du football amateur. Après plusieurs heures de débat, les membres de l’assemblée générale de l’ACFAC ont pensé que la fin de cette crise qui n’a que trop duré viendra du dialogue. « L’association des clubs de football amateur du Cameroun invite les acteurs de la crise actuelle du football camerounais à siéger autour d’une même table, aux fins de trouver, dans le dialogue et dans un esprit de conciliation, des solutions pour une sortie de crise. A cet effet, l’ACFAC propose comme cadre de dialogue, l’Assemblée générale extraordinaire de la Fecafoot, convoquée pour la date du 5 août 2015. Cette assemblée générale devrait être élargie, à titre consultatif aux acteurs majeurs de cette crise, non-membres de ladite AG, ainsi qu’à certaines figures majeures du football camerounais », précise le communiqué final.
Pour les clubs amateurs, il est question, avant toutes choses mercredi prochain, jour de l’Assemblée générale de validation des textes de la Fecafoot à l’hôtel Mont Febé, de se parler entre acteurs du football. « Ce forum permettra à ceux qui ne se sont jamais exprimés jusque-là, mais dont les avis comptent certainement, de faire des propositions pour une réécriture des textes et du code électoral, seul gage d’un déroulement sain et harmonieux du processus électoral à venir », pensent ceux qui ont la lourde mission de former nos joueurs à la base.
Joseph Owona, le président du comité de normalisation de la Fecafoot qui, à plusieurs reprises, a tenté le passage en force sans succès, va-t-il pour une fois écouter les présidents de clubs ? Il a tout intérêt à le faire, s’il ne veut pas quitter l’immeuble siège de la Fecafoot de Tsinga par la petite porte. De toutes les façons, pour l’ACFAC, à l’heure où les positions se sont considérablement radicalisées, le dialogue est la seule arme capable de mettre un terme à la cacophonie.
 

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