International. Face aux diplomates…: Paul Biya tance la communauté internationale

Joseph OLINGA | Le Messager Vendredi le 04 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon le chef de l’Etat, les Nations-Unies, les institutions internationales, les institutions de Bretton Woods et les Etats industrialisés sont « incapables » de trouver des solutions aux crises que connaît la planète.

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«Ce n’est pas un adversaire des Nations-Unies qui vous parle.» Ainsi s’exprimait le président de la République du Cameroun face au corps diplomatique et des représentants des organisations internationales accrédités au Cameroun. C’est que, lors de sa traditionnelle allocution de début d’année aux diplomates, Paul Biya tenait à souligner «la quasi impuissance» de la communauté internationale face aux différentes crises et autres conflits que connaît la planète. Si le président de la République salue la mobilisation de certains gouvernements pour faire face à la crise économique et financière internationale, Paul Biya indique qu’il reste à faire.

Quoiqu’apprécié à un peu plus de 3% à l’heure actuelle, le chef de l’Etat soutient que la croissance de l’économie camerounaise peut être envisagée à plus de 6%. Une annonce quelque peu en contradiction avec l’interdépendance du Cameroun vis-à-vis de l’économie internationale et de ses aléas sur la croissance des pays émergents (nouveau partenaire du Cameroun). Une situation qui laisse à observer que les tentatives de stabilisation de la machine économique mondiale sont loin de produire le résultat escompté. Pas de quoi émousser Paul Biya qui annonce un positionnement des investisseurs «dans les pays riches en matière première».

Les prévisions de croissance émises par le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale n’ont pas été probantes selon Paul Biya. Une situation qui selon lui serait liée au fait que les «problèmes à l’origine de la crise n’ont pas été réglés.» Des raisons pour le chef de l’Etat camerounais d’appeler les organisations monétaires et financières internationales à assainir la finance internationale. Les précédentes tentatives étant présentées par l’Homme du 6 novembre 1982 comme des échecs. «Il faut dire qu’on ne voit pas bien comment ces bonnes intentions vont prendre effet.» Solutions : Il faut reprendre la mondialisation à la base.


Impuissance de la communauté internationale

Moins tranché, le géniteur des Grandes réalisations conditionne la croissance du Cameroun à la dotation accrue du pays en énergie ainsi qu’au développement de l’agriculture. Avant, il faudra maîtriser la situation mondiale. «Incertaine» reconnaît un Paul Biya qui ne loupe pas la justice internationale. Elle qui, aux côtés de la communauté internationale et des pays industrialisés, ne réussit pas à trouver des solutions à la «sempiternelle» crise Israélo-palestinienne. Tout comme ses échecs dans la résolution de la crise syrienne sont «patents». C’est que, explique Paul Biya, il s’agit des situations dues au fait que, sous le regard impuissant et complice ( ?) de la communauté internationale, «les peuples continuent de payer cher le pillage des régimes autoritaires.»

Des raisons d’expliquer l’envoi des forces d’intervention camerounaise dans la fournaise centrafricaine ? Paul Biya appelle à l’arrêt des hostilités. Un appel au gouvernement et à l’opposition centrafricaine à trouver un compromis «acceptable». Suffisant pour stigmatiser le nombre insuffisant des casques bleus pour la résolution des crises mais aussi leur impuissance «préjudiciable à l’image des Nations-Unies». De quoi exacerber les inquiétudes provoquées par cette situation au sujet de la démocratie internationale. Dixit Paul Biya.


 

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