Ils ont été libérés après le défilé. Après des interrogatoires musclés

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Le Cpp n’est  manifestement pas en odeur de sainteté auprès de la police. Interdit de frapper le macadam au boulevard du 20 mai, le Cameroon people party  a également été interdit de tenir ses activités marquant la célébration de la 44ème édition de la fête nation de l’Unité, le 20 mai dernier.  En effet, les éléments de la police ont procédé à l’arrestation d’une quinzaine de militants dont la présidente Edith Kah Walla, au siège du CPP. Selon cette dernière, les militants arrêtés ont été dirigés vers des destinations différentes. « 9 militants ont été arrêtés au niveau du siège pendant qu'ils faisaient la mise en place et emmenés au  GMI (Groupement mobile d’intervention); 3 dont moi-même arrêtés à Mobil Omnisport en allant nous enquérir sur la situation, nous avons été à la Direction de la Surveillance du territoire (DST); 3 arrêtés au siège pendant qu'ils arrivaient pour la fête dont 1 arrêté avec son fils de 9 ans emmené au Commissariat de Mimboman.»

Cette énième arrestation des militants du Cameroon people’s party selon la Présidente du parti n’aurait aucun motif : « Nous ne pouvons vous dire le motif. Dans mon cas, par exemple sur les 3 personnes arrêtées et emmenées à la DST, j'ai été la seule auditionnée. Et en plein milieu de mon audition, le Commissaire Principal Gerard Essomba interrompt pour nous relâcher. C'est ce même scénario qui s'est produit lors des 3 dernières arrestations qu'a subi le CPP. Nous ne pouvons que conclure que quelqu'un quelque part a décidé de faire de la police camerounaise un instrument politique. Celle-ci est utilisée pour empêcher les réunions et intimider les militants. En ce qui concerne le CPP, chaque arrestation renforce la conviction et détermination», accuse Kah Walla sur la page facebook du Cpp.

Les allusions de la Présidente du Cpp à l’Initiative Stand up for Cameroun ne sont pas inopportunes. La fête nationale de l’Unité qui a été célébrée vendredi dernier a en effet coïncidé avec le traditionnel Vendredi en noir. Une initiative menée par le Cameroon people party, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, l’Union des populations du Cameroun (Upc faction des fidèles) et le parti univers. Ce 20 mai, les militants du Cpp notamment entendaient dès lors jumeler les deux évènements. Il était question pour cette formation politique de « célébrer la diversité et l’inclusion comme richesse nationale ». Le programme prévoyait particulièrement des tables rondes et l’édification de la « statut de l’inclusion ».

Un programme mis à mal par l’entrée en scène de la police. Une intervention devenue également traditionnelle depuis le lancement de l’Initiative « Je suis debout pour le Cameroun ».

 

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