Cameroun - Musique. Fête de la Musique : Les Têtes brûlées en concert à Douala

Mutations Vendredi le 19 Juin 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le mythique groupe camerounais de bikusti mettra le feu dimanche sur les planches de l’Institut français.

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Les planches de l’Institut français du Cameroun (Ifc) de Douala vont vibrer dimanche prochain au rythme de la 34e édition de la Fête de la musique. En tête d’affiche, Les Têtes brûlées. Le mythique groupe de bikutsi qui a inspiré de nombreux jeunes artistes camerounais. Et fait danser plus d’un avec son titre «Essingan», sorti dans les années 80. Bikutsi rock et électrique en perspective donc dimanche prochain, avec ce groupe qui a permis l’explosion du bikutsi moderne, et a également fait voyager ce rythme hors du continent africain.  Les «rois du bikutsi rock» ne seront cependant pas les seuls à faire le show. L’Ifc annonce également, en première partie, le collectif Ckomplice qui propose un spectacle musical baptisé «Urban griots.» Ce spectacle retrace le parcours des chanteurs urbains que sont les hip-hoppeurs.

Il y aura aussi de la soul, du RnB, du rap, du makossa, du reggae, du blues, de la World Music à l’Ifc. Cet espace culturel n’est pas le seul endroit où le public pourra célébrer la musique ce dimanche. Divers plateaux sont en effet prévus à Douala pour marquer ce moment d’effervescence dans le secteur musical. Cette année encore, comme depuis quatre ans déjà, le Zik’Mu (Musique en mutation) annonce un plateau à Bali. «La fête de la musique est une occasion pour nous de nous poser et de présenter ce qu’on fait», explique Louise Abomba, membre du comité d’organisation. Sur scène sont attendus artistes musiciens, danseurs, chanteurs et même des poètes. En somme, c’est la «rencontre entre les amoureux de la musique et les praticiens de la chose musicale», résume Louise Abomba.

Fusion

Depuis une quinzaine de jours donc, des séances de répétitions s’intensifient pour offrir au public un spectacle de qualité dimanche prochain. Un spectacle qui se fera en live, apprend-on des organisateurs. «Ici, on ne promeut pas le play-back mais le live. Le live, c’est pour permettre aux artistes de mieux s’exprimer sur scène», explique un autre membre du comité d’organisation. Cinq jours de masterclass ont été retenus pour faire travailler les jeunes artistes musiciens. Du piano à la guitare basse, en passant par la guitare solo et les percussions, les musiciens en herbe s’y mettent à cœur joie. Comment en serait-il autrement ? Les jeunes apprenants ont en face Gustave Ntamack, Alexis Prigas, Arthur Manga, Castro Epanya comme enseignants. Les techniques musicales n’auront sans doute plus de secret pour ces jeunes musiciens après.

Ces derniers vont également à la découverte des instruments traditionnels avec Dinosaure Solfège. Et avec Stéphane Alima, un cours spécial est prévu sur le mvet. Outre les techniques musicales, l’aspect spectacle dans l’ensemble sera passé en revue. Tout comme l’image de l’artiste. «Il est important de tenir compte de son paraître. Un artiste doit faire attention à l’image qu’il renvoie au public. Il faut tenir compte de tout ça dans le spectacle», explique Nakuin, styliste modéliste qui fait partie du projet depuis trois ans. Comment choisir ses tenues de scène était le module qu’elle devait animer hier. Tout comme la simulation d’un shooting photo, avec Blanche Agoume et Didier Toko.  Entre autres artistes attendus sur scène lors de la Fête de la musique, Armand Biyag, Papy Anza, Krismatik, Bibiane Sadey ou encore le groupe Kundé. Fusions de rythmes et de sons en perspective donc à Douala…

Patricia Ngo Ngouem et Marthe Ndiang

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