Le Tribunal Arbitral du Sport a établi ce mardi que conformément à la décision de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité national Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC), le patron du régime de Tsinga n’avait pas qualité pour parler au nom de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot).

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Il n’y a plus de doute. Tombi à Roko Sidiki est un "usurpateur". Le Tribunal Arbitral du Sport a fini par faire évoluer l’affaire Etoile Filante de Garoua-Fécafoot en établissant que Tombi à Roko Sidiki n’est pas le président de la Fédération Camerounaise de Football. Et malgré le fait que Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, le Ministre des Sports et de l’Education physique, ait décidé de casser la décision de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun, c’est bien cette dernière qui a servi de socle à la décision du TAS.

Il en ressort alors que de par l’annulation du processus électoral, Tombi à Roko Sidiki n’a pas qualité pour parler au nom de la Fédération Camerounaise de football. À ce titre, l’ancien Secrétaire Général de cette instance ne peut donc pas participer à la mise en place d’une formation Arbitrale composée de trois arbitres comme il souhaitait le faire auprès du TAS. Et par conséquent, le président d’Etoile filante de Garoua obtient donc un avantage considérable parce qu’il est clairement établi que Monsieur Tombi ne peux pas participer aux débats.

John Ndeh ou CPG ?

Il n’y a alors plus de doute sur le fait que pour la suite de la procédure, il sera question maintenant d’établir qui va parler au nom de l’instance faitière du football Camerounais. Ce qui signifie désormais, que le débat est de savoir si, conformément aux textes antérieurs, et en principe seuls valables, ce sera à John Begeni Ndeh de conduire la transition qui va mener à l’organisation de nouvelles élections, ou s’il sera question de mettre sur pied un Comité Provisoire de Gestion (CPG).

Quoi qu’il en soit, une source proche du dossier a expliqué qu’ « en ce qui concerne la Fédération internationale de Football Association, elle a déclaré qu’elle compte s’en remettre à la décision que prendra le Tribunal Arbitral du Sport. Mais davantage, qu’elle se bornera à l’exécuter ». Tout porte alors à croire qu’on est en train d’aller vers la fin du long feuilleton qu’aura constitué cette affaire Fécafoot.

 

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