Cameroun - Culture. FENAC: délicieuse mise en bouche

Monica NKODO | Cameroon-tribune Lundi le 07 Novembre 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’entrée dans la 8e édition du Festival national des arts et de la culture s’est faite samedi par un spectacle autour du patrimoine camerounais.

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La culture camerounaise étalée avec originalité. Un voyage « épique » dans le temps (le mot est souligné par les organisateurs) pour décrire ce spectacle en apéritif de la 8e édition du Festival national des arts et de la culture (FENAC), qui s’ouvre ce jour à Yaoundé. Le Centre culturel camerounais, bondé de monde, plus que d’habitude d’ailleurs, a accueilli cette prestation artistique teintée de tradition, avec au premier rang le ministre des Arts et de la Culture, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi. Le patrimoine national comme vous ne l’avez jamais vu, ou plutôt entendu grâce aux « Maîtres de la parole épique ». Des contes et légendes des quatre aires culturelles du Cameroun, pour retracer l’histoire et entretenir l’idée de solidarité. « Au-delà du foisonnement ethnique, de la pluralité culturelle, il est possible de vivre en paix », lance Jean Jacob Nyobe, concepteur de ce show d’ouverture, au terme d’un spectacle de deux heures riche en enseignements.


Adultes comme enfants dans la salle, sont émerveillés de découvrir des épopées de leur région d’origine. Beaucoup en entendent parler pour la première fois. Ce qui rend le spectacle encore plus divertissant. Shey Nfor Denis, célèbre figure du ballet national dans ses folles heures, se lance avec « United we Stand, Divided we Fall », un texte poétique qui épouse bien la philosophie générale de l’événement. Les spectateurs se promènent ensuite d’une culture à l’autre. D’abord avec le « Combat épique de la pierre sacrée » du peuple Sawa conté par Guillaume Ekoume, suivi d’une pièce sur le tribunal traditionnel dans les Grassfields.
Le conte du lamidat de Garoua « La jeune fille et le diable », présenté par le comédien Ousmanou Sali et sa troupe, a précédé une plongée profonde chez les peuples de la forêt, avec trois prestations toujours aussi passionnantes. On a visité le Mbam par « La traversée du fleuve Sanaga sur le dos du serpent boa », fait un tour chez les Bassa avec un air de harpe traditionnelle, et terminé la balade chez les Béti avec le Mvet de Pantaléon Andjeng Etaba puis celui de Philémon Blake Ondoua, fier de conter « L’épopée d’Angono D’Mana ». Au final, un spectacle empreint de tradition, mais une seule leçon, la diversité culturelle du Cameroun est belle et soude les liens. Un avant-goût appétissant pour le FENAC, à vivre dès ce lundi et ce, jusqu’au 13 novembre, avec entre autres l’organisation d’un grand spectacle de musiques et danses patrimoniales à partir de 17h au Musée national, village du festival.    

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