Cameroun - Environnement. Exploitation forestière : les infractions en baisse

Josiane TCHAKOUNTE | Cameroon Tribune Jeudi le 01 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La coupe illégale de bois. C’est l’infraction la plus récurrente dans la forêt camerounaise. Elle est vécue sous deux formes.

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Il y a d’un côté ceux qui exploitent les essences de bois sans autorisation préalable. Et de l’autre, ceux qui, bien qu’ayant reçu une autorisation, ne respectent pas les normes, encore moins les cahiers de charges dans lesquels est incluse la réalisation d’un certain nombre d’activités sociales. Entre le 1er janvier et le 30 juin 2013, le projet Observateur indépendant au contrôle forestier et au suivi des infractions forestières au Cameroun (OI) a mené plusieurs activités sur le terrain. Le rapport technique produit au terme de ce semestre a été évalué hier à Yaoundé, lors de la septième session de son comité de pilotage. « Je pense qu’aujourd’hui, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que les activités illégales sont en nette régression au Cameroun», a déclaré Bruno Mfou’ou Mfou’ou, président dudit comité, par ailleurs directeur des forêts au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof). Pour parvenir à ces résultats, l’équipe de l’OI a initié de multiples actions sur le terrain. L’une d’elles, c’est l’opération coup de poing menée pendant 30 jours sur le pont de la Dibamba dans la région du Littoral. « Nous avons bloqué le pont et on contrôlait toutes les grumes et les véhicules qui transportaient le bois afin de traquer les exploitants illégaux », explique Marie Mbolo Abada, chef de mission de l’OI. Cette opération aura permis de saisir 300 mètres cubes de bois en grumes exploités frauduleusement et 25 camions grumiers impliqués dans cette activité illégale. De plus, la publication du guide du contrôleur forestier, un document qui indique comment effectuer le contrôle et comment sanctionner les fraudeurs.

L’OI a également, au cours de ce premier semestre 2013, effectué neuf missions de contrôle suite à des dénonciations des populations. « Au Sud, l’exploitation illégale est déjà en train de reculer sérieusement car aussi bien les exploitants pris en flagrant délit que les personnels de l’administration ayant contribué à cette exploitation illégale ont été sanctionnés », ajoute Marie Mbolo Abada. Le contrôle mené actuellement aura permis de faire reculer également l’exploitation illégale du Bubinga dans le Sud et le Centre. L’exploitation de cette essence ainsi que du Wengue a été suspendue au Cameroun. Un inventaire serait en cours, afin de maîtriser le potentiel existant.


 

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