International. Europol indique quand pourrait commencer une nouvelle vague de cyberattaques

Ria novosti Dimanche le 14 Mai 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La cyberattaque mondiale qui frappe la planète depuis vendredi a fait 200.000 victimes, essentiellement des entreprises, dans au moins 150 pays. Selon Europol, le nombre de victimes augmentera «quand les gens retourneront à leur travail lundi et allumeront leur ordinateur».

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Enquêteurs et experts informatiques internationaux traquaient dimanche les pirates à l'origine de la cyberattaque mondiale qui a fait plus de 200 000 victimes dans au moins 150 pays, selon l'European Police Office (Europol) qui craint une recrudescence du virus lundi.

Le dernier décompte fait état de plus de 200 000 victimes, essentiellement des entreprises, dans au moins 150 pays. Nous menons des opérations contre environ 200 cyberattaques par an mais nous n'avions encore jamais rien vu de tel », a déclaré le directeur d'Europol, Rob Wainwright, à la chaîne britannique ITV.

L'attaque a frappé « de manière indiscriminée » et s'est « propagée très rapidement », a ajouté le patron d'Europol. En outre, ce dernier craint que le nombre de victimes continue d'augmenter « lorsque les gens retourneront à leur travail lundi et allumeront leur ordinateur ».

Cette attaque, qui a débuté vendredi, a affecté les hôpitaux britanniques, le constructeur automobile français Renault, le système bancaire russe, le groupe américain FedEx ou encore des universités en Grèce et en Italie.

Europol avait annoncé samedi qu'une équipe dédiée au sein de son Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) avait été « spécialement montée pour aider » l'enquête internationale chargée d'identifier les coupables.

« Il est très difficile d'identifier et même de localiser les auteurs de l'attaque. Nous menons un combat compliqué face à des groupes de cybercriminalité de plus en plus sophistiqués qui ont recours à l'encryptage pour dissimuler leur activité. La menace est croissante », a souligné Rob Wainwright.

« Nous ne connaissons pas encore les motivations des pirates », a-t-il développé, ajoutant que « généralement, elles sont de type criminel ».
De la Russie à l'Espagne et du Mexique au Vietnam, des centaines de milliers d'ordinateurs, surtout en Europe, ont été infectés par un logiciel de rançon, dit « rançongiciel », exploitant une faille dans les systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l'Agence nationale de la sécurité américaine (NSA).

Ce logiciel malveillant verrouille les fichiers des utilisateurs et les force à payer une somme d'argent, en l'occurrence 300 dollars (275 euros), pour en recouvrer l'usage. La rançon est demandée en monnaie virtuelle bitcoin, difficile à tracer.

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