Cameroun - Economie. Essimi Menye : « J’ai instruit mes services de préparer un plan de restructuration de la Cbc »

Le Jour Jeudi le 25 Novembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En marge de la cérémonie de présentation de la convention collective révisée des métiers de la banque et des établissements de micro finance au Mont Fébé de Yaoundé hier, 24 novembre 2010, le ministre des Finances s’est exprimé sur l’affaire Cbc.(…)

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Il y a également le problème de la Cbc, il y a des informations contradictoires en ce qui la concerne. Qui gère la Cbc ?

Il n’y a pas des informations contradictoires, il y a tout simplement des informations non fondées. La Cbc a été mise sous administration provisoire le 02 novembre 2009 et cette structure est toujours sous administration provisoire. Le promoteur, l’actionnaire majoritaire de la Cbc, a prétendu qu’il a présenté un plan de restructuration et ce plan de restructuration n’a pas été accepté par la Cobac, parce qu’il n’était pas en forme. Donc, aujourd’hui, la banque va être restructurée et j’ai instruit mes services de préparer un plan de restructuration, qui sera présenté à la Cobac dans les tous prochains jours. En tout cas, avant la fin du mois pour pouvoir effectivement lancer le processus de restructuration, parce que la Cbc a perdu beaucoup d’argent. Au-delà de 60 milliards de francs Cfa. Elle n’a plus assez de fonds propres. Aujourd’hui, comme par le passé, nous sommes engagés à sauver la banque, à la restructurer, afin que les épargnants de cette banque n’aient pas peur. Les dépôts qui sont à la Cbc sont protégés par l’Etat.

Ce que nous allons faire aujourd’hui, c’est la restructurer et voir ses dettes. Il faudrait que ceux qui ont pris de l’argent à la Cbc sachent qu’ils doivent rembourser.  Il y a des gens qui  ont pris des dizaines de milliards à la Cbc et qui n’ont pas aujourd’hui matérialisé leur investissement. Ils doivent rembourser cet argent. Parce qu’on ne va pas nous dire qu’ils ont fait un projet qui n’a pas marché. Nous avons beaucoup de projets qui ne sont pas identifiables sur le terrain.  Cela veut tout simplement dire que ces individus ont détourné de l’argent. Le gouvernement a pris des dispositions pour ceux-là que j’invite encore gentiment de venir discuter avec nous.

Propos recueillis
 par Beaugas-Orain Djoyum 

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