Cameroun - Education. Epreuve de Philosophie : La maîtrise de la méthodologie est essentielle

Paulette Ndong | Mutations Mardi le 26 Mai 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
D’après les enseignants, l’élève doit s’approprier toutes les techniques d’écriture en rapport avec cet exercice.

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La philosophie est une discipline qui n’intervient qu’en classe de terminale.   Elle est incontournable pour les élèves des séries littéraires au baccalauréat et se présente  sous forme de dissertation ou  commentaire de texte philosophique.  Charlotte Mengue est enseignante de cette discipline au lycée de Nkolnda (région du Centre). D’après elle, pour bien aborder un sujet de philosophie, les candidats doivent   impérativement acquérir  certaines connaissances. Une grande culture philosophique, la maîtrise de la méthodologie, des concepts  et des œuvres au programme sont essentielles. «Tous les sujets tournent autour des notions au programme. Il faut connaître la définition des concepts parce qu’elle apparaît toujours à l’introduction », explique-t-elle. 

 

Les examens de fin d’année sont déjà-là pour certains et très proches pour d’autres. Le stress est partagé entre élèves, enseignants et parents. Dans le corps enseignant particulièrement, on  se pose de nombres questions. « Est-ce que les enseignements dispensés ont été bien assimilés ? Est-ce que les apprenants seront à la hauteur des épreuves  proposées? »  C’est le cas de l’enseignante de philosophie, Charlotte Mengue dont la plus grande inquiétude repose sur la méthodologie. «Celle-ci dans le traitement des sujets philosophiques pose de grands problèmes aux élèves», s’inquiète-t-elle.  Selon l’enseignant  Simon Ngoh, la non maîtrise de cette  méthodologie est l’une des principales  causes des échecs aux examens.   Pour bien aborder un sujet en philosophie, les candidats «doivent se concentrer. Lire et relire le sujet.  Rechercher le problème et  la problématique. Mais surtout toujours douter car la première idée n’est pas forcément la bonne », conseille-t-il en précisant que la particularité de la philosophie est le débat. « Aucun préjugé n’est admis car il peut l’amener vers un hors sujet », recadre-t-il.

 

Les lacunes  que relèvent  les enseignants sont  également  reconnues  par certains  élèves.  « La «méthodologie me pose énormément de problèmes. Surtout celle de la dissertation.  Généralement je choisis le sujet de commentaire de texte philosophique », confie  Nanie Abessolo, élève en terminale A4 Espagnol. Argument  que ne partage  pas  Charlotte Mengue. « Ils ne lisent pas assez. C’est pourquoi ils préfèrent le commentaire qui n’est pourtant pas un refuge. Il nécessite tout comme la dissertation une culture philosophique, une connaissance des concepts et des auteurs au programme», précise-t-elle.

 

Selon  les enseignants Simon Ngoh et Charlotte Mengue, on ne peut pas commenter un texte  philosophique sans avoir lu et compris une œuvre. Par exemple le thème du développement en Afrique, la question de la pratique de la philosophie en Afrique et celui  de la corruption  respectivement abordés par Ebénézer Njoh Mouelle. « De la Médiocrité à l’Excellence : Essai sur la signification humaine du développement », Martien Towa. « Essai sur la problématique  philosophique dans  l’Afrique actuelle » et  Platon « Apologie de Socrate » doivent être assimilés.

 

 

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