Sochaux végètant en bas du classement du championnat de France de Ligue 1, le club a décidé de se manifester sur le marché des transferts, recrutant notamment Yaya Banana. Encore méconnu du grand public, le défenseur est un grand espoir du football africain. Pour Foot Mercato, le joueur se confie sur son parcours et son arrivée dans le Doubs.

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Foot Mercato : Tout d’abord Yaya, comment allez-vous ?

Yaya Banana : Je vais bien, merci.

FM : Pourriez-vous nous raconter votre parcours ?

YB : Je viens de l’Espérance de Tunis, et je viens de signer à Sochaux. Je suis venu ici pour jouer en Ligue 1, surtout que vu la position actuelle du club, j’espère pouvoir apporter un petit plus.

FM : Quelles sont vos principales caractéristiques, vos principales qualités sur un terrain ?

YB : Je pense que ce sont aux autres d’en parler, je ne sais pas trop. Je dirais que je suis un jeune joueur qui est calme, discipliné, intelligent dans le jeu, dans l’anticipation. C’est ça qui fait ma force.

FM : Vous arrivez de Tunis. Que retirez-vous de cette expérience, vous qui avez remporté le championnat deux fois et la Ligue des Champions également ?

YB : Effectivement, j’ai remporté deux fois le championnat une fois la Ligue des Champions. Je retiens surtout de cette expérience la Ligue des Champions. Mais la Ligue 1, ce sera totalement différent, ça va vite. J’ai peu d’expérience, mais je vais essayer de l’apporter à Sochaux. C’est là-dessus que je vais me baser pour apporter un plus.

FM : Vous avez par ailleurs été élu dans l’équipe type 2011 de la CAF, une sacrée satisfaction...

YB : Oui, c’est une grande satisfaction pour moi. À mon jeune âge, j’ai été élu parmi les onze meilleurs joueurs d’Afrique, dans l’équipe type. Pour moi, c’est beaucoup. Un joueur rêve toujours de remporter des titres, collectifs ou individuels. Ça me motive encore plus pour me donner à fond et travailler. Honnêtement, ça m’a beaucoup aidé.

FM : Vous êtes arrivé à Sochaux cet hiver. Comment les tractations se sont-elles déroulées ?

YB : Et bien le contact s’est bien passé. Sochaux m’a témoigné de la confiance et n’a pas lâché, ça s’est d’ailleurs bien passé vu que j’ai signé.

FM : Disposiez-vous d’autres contacts ?

YB : Oui, effectivement, j’avais beaucoup de contacts. Mais Sochaux n’a pas baissé les bras et c’est vraiment une satisfaction pour moi. C’est grâce à ça que j’ai pu arriver à Sochaux.

FM : Justement, qu’est-ce qui vous a convaincu de rejoindre le Doubs ?

YB : Ce qui m’a convaincu, c’est qu’en tant que jeune joueur, je pouvais avoir du temps de jeu. J’ai donc voulu venir à Sochaux, c’est pour ça que j’ai signé là-bas.

FM : Vous qui découvrez Sochaux, quel joueur du club vous impressionne le plus ?

YB : Avant d’arriver, je voyais jouer Marvin Martin, et c’est un très bon joueur. C’est un futur grand de l’équipe nationale française. Je tiens à le dire, c’est un bon joueur.

FM : Comment avez-vous trouvé le groupe depuis votre arrivée ?

YB : J’ai trouvé que le groupe était bien. J’ai senti de l’envie. Le groupe a pour seul objectif de faire les choses bien, c’est ce que j’ai remarqué.

FM : Le club est actuellement dans la zone rouge. Quelles sont vos ambitions pour cette deuxième partie de saison, que ce soit à titre personnel ou collectif ?

YB : Il faudra d’abord commencer par regarder devant, ce n’est pas encore fini. Il faut continuer à jouer pour maintenir le club. Là, au niveau du classement, on est en bas de tableau. Mais il faut travailler pour être récompensé au final. Et personnellement, ça me ferait plaisir d’être sur le terrain, d’intégrer l’équipe type.

FM : Votre objectif sera-t-il aussi d’intégrer régulièrement l’équipe A du Cameroun ?

YB : J’ai été convoqué la dernière fois avec l’équipe A mais le match n’avait finalement pas eu lieu. Je suis encore un jeune joueur, mais j’ai donc été sélectionné une fois chez les seniors. Pour moi, c’est déjà beaucoup. Je continue à travailler, et je suis à la disposition du Cameroun.

FM : L’histoire d’amour entre les joueurs camerounais et le championnat de France dure depuis un certain temps. Était-ce un rêve de gosse d’évoluer en Ligue 1 ?

YB : Oui, c’était un rêve de jouer dans le championnat de France de Ligue 1, de pouvoir être reconnu et de pouvoir donner mon maximum.

FM : Vous êtes défenseur, jeune, camerounais. Un portrait-robot qui correspondrait aussi à Nicolas NKoulou. Serait-ce également un rêve de suivre ses traces ?

YB : Oui, effectivement, suivre ses traces serait un rêve. C’est un défenseur que tout le monde respecte beaucoup, moi le premier.

 

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