Cameroun - Politique. Engagements du président: Le gouvernement prêt pour les grands travaux

BADJANG ba NKEN | Cameroon-Tribune Vendredi le 10 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Imprimer à l’économie nationale une nouvelle dynamique et mettre le Cameroun sur les rails de l’émergence. Telles sont les principales missions qui ont été assignées par le chef de l’Etat aux membres du gouvernement le 15 décembre 2011, à l’occasion du premier conseil ministériel du septennat des Grandes Réalisations. Bien que lourde, cette tâche n’en est pas moins exaltante, dans la mesure où elle consiste à mettre en œuvre les promesses et engagements du président Paul Biya dans ses discours de campagne de Maroua, Douala et Kribi, de prestation de serment, d’ouverture et de politique générale du 3e congrès ordinaire du RDPC, du comice agropastoral d’Ebolowa et dans sa communication aux ministres.

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Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la nouvelle politique agricole pour assurer non seulement la sécurité alimentaire du pays, mais aussi l’accroissement de ses exportations et la réduction de ses importations, de la résorption du déficit d’électricité par la construction des barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’ele, Mekin, Natchigal… de la centrale à gaz de Kribi ; de la mise de l’eau potable à la disposition du plus grand nombre, de la réactivation du programme de construction de logements sociaux, de la facilitation de l’accès aux soins de santé et aux médicaments de qualité, du renforcement de la professionnalisation de l’éducation, de l’intensification de la lutte contre le chômage, de la construction d’un réseau d’infrastructures (routes, installations portuaires, lignes de chemin de fer, de télécommunication et de liaison par fibre optique) adapté à une économie en expansion.

Seulement, pour que les grands projets attendus par les Camerounais soient réalisés efficacement et rapidement, il faut combattre l’inertie et tous les maux à l’origine des lenteurs. Il faut que les méthodes de travail utilisées jusque là et qui ont produit des résultats limités soient abandonnées. C’est sans doute conscient de cette situation et de la nécessité d’agir vite que le président de la République a prescrit aux ministres l’élaboration des feuilles de route. « Je demande instamment que chaque membre du gouvernement établisse, dans un délai d’un mois et demi, la feuille de route de son département, mentionnant les objectifs, les échéances et les besoins éventuels en ressources humaines. Ces documents me seront transmis dans les quinze jours par Monsieur le Premier ministre, avec un éventuel avis de sa part », a instruit le chef de l’Etat.

Bien qu’importante, l’élaboration des programmes d’action ne saurait être une fin en soi. Il faudra s’assurer que les engagements pris sont tenus dans les délais. C’est pourquoi le chef de l’Etat a prescrit l’évaluation des feuilles de route dans les six mois, par un rapport d’étape ministériel faisant apparaître les avancées, les retards éventuels constatés et leurs raisons.

Conformément aux prescriptions du chef de l’Etat, les ministres avaient jusqu’en fin janvier pour transmettre leur travail au Premier ministre, chef du gouvernement. Selon des informations puisées à bonne source, tous ont respecté les délais. Depuis quelques jours a commencé la phase d’audition des chefs de département, qui devrait permettre à Philemon Yang de faire des observations éventuelles avant transmission dans les delais au chef de l’Etat pour validation.

En vue de lever un pan de voile sur les programmes d’action des ministères en 2012, CT a approché des membres du gouvernement en charge des portefeuilles économiques ou sociaux, notamment ceux impliqués dans le suivi des projets structurants. Ils ont accepté volontiers de jouer le jeu de la transparence, conformément à l’instruction présidentielle relative à la communication gouvernementale qui consiste à faire savoir ce que l’on fait pour susciter une meilleure adhésion des populations.

 

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