CEMAC. En 2018, le résultat net de la Bdeac est en progression de 391%

cameroun24.net Samedi le 14 Septembre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le résultat net de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), pour 2018, s’est affiché en progression de l’ordre de 391% par rapport à l’année d’avant, selon le rapport dudit exercice rapporte vendredi APA.

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Dans le même esprit, le coefficient d’exploitation s’est situé à 46% en hausse de 2%, alors que le total du bilan a progressé de 7% pendant la même période.

Comparé à l’exercice 2017, au cours duquel 29.479 millions FCFA ont été décaissés, la Banque affirme avoir multiplié par 2,2 le volume des décaissements en 2018 destinés aux infrastructures routières (52,7%) et portuaires (30,8%), à l’agro-industrie (12,2%) aux infrastructures sanitaires (2,7%), aux subventions sur fonds dédiés (1,5%) et aux institutions financières (0,1%).

Au plan sous-régional, la Bdeac, se fondant sur des données provisoires, évoque un redressement de la croissance résultant davantage du rebond de la production du secteur pétrolier (+2,5% contre -3,5% en 2017), alors que les performances du secteur hors pétrole sont demeurées modestes (+1,6% après 0,8% en 2017) en dépit de la bonne tenue de l’activité dans l’agriculture, les industries, les services marchands et le commerce.

Dans l’autre sens, l’institution signale d’une accélération de l’inflation à 2% pour une norme communautaire à 3%, du fait de la hausse des prix de l’alimentation et du transport.

Sur le volet financier, la Banque se félicite de ce que tous les États membres (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad) ont procédé au rééquilibrage budgétaire nécessaire afin d’adapter leurs dépenses à la baisse des recettes totales, une action qui s’est traduite par une réduction des déficits budgétaires.

«En revanche, note la Bdeac, certaines administrations centrales ont continué à accumuler les arriérés intérieurs. Cette situation continue de pénaliser les entreprises du secteur privé non bancaire et limite l’ampleur de la reprise économique.»

Créée en décembre 1975 et ayant débuté ses activités en début 1977, la Bdeac, basée à Brazzaville (Congo) au capital de 1200 milliards FCFA, a pour mission de promouvoir la croissance et l’intégration économique des États membres de la de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac).

Son capital autorisé est constitué, dans sa catégorie A, à parts égales (8,48%) par les pays membres alors que la catégorie B est détenue par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac, 33,43%), la République Française (0,83%), la Banque africaine de développement (BAD, 0,25%), la Libye (0,63%), le royaume du Maroc (0,20%), l’État du Koweït (0,08%), la Commission de la Cemac (0,08%) et une partie non encore souscrite de l’ordre de 13,62%.

Félix Cyriaque Ebolé Bola

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