Les investisseurs se bousculent. Le ministre des Travaux publics l’a annoncé à la presse vendredi dernier à Yaoundé.

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La route qui relie le cœur du pays (Yaoundé) à ses poumons (Douala), fait en ce moment les choux gras de la presse. L’actuel axe lourd, particulièrement accidentogène, fait l’objet de tous les griefs, mais aussi de toutes les attentions. Et en route pour l’émergence, le gouvernement a en projet la construction d’une autoroute pour permettre aux deux plus grandes villes du pays de communiquer plus facilement. C’est donc pour parler de ce projet que Patrice Amba Salla, ministre des Travaux publics, s’est entretenu, vendredi dernier à Yaoundé, avec les professionnels des médias venus très nombreux. Il a uniquement été question du projet de l’autoroute Douala-Yaoundé.

De la présentation du projet

Patrice Amba Salla a déclaré qu’en ce moment, le gouvernement a déjà reçu six à sept offres de partenariat, venant entre autres des pays comme la Chine et Israël. Mais aussi des institutions telles que l’Union européenne, la Banque mondiale ou la Banque africaine de développement. Des offres qui sont encore toutes en étude. Toutefois, le ministre a semblé dire que la législation camerounaise prévoit deux types de routes : les nationales, régies par des textes bien précis qui permettent, par exemple, de les numéroter ; et les autoroutes, non encore codifiées. Mais le pays est sur la bonne piste.

Sur les financements du projet

Aucun montant n’a été avancé, parce que comme l’a expliqué le ministre, rien n’a encore été arrêté à ce sujet. « Des études de faisabilité sont également en train d’être menées », a-t-il ajouté. Quant aux 245 milliards de F annoncés de la Chine, M. Amba Salla a été formel : « il ne s’agit que d’une mise à disposition. Le gouvernement est encore en train d’analyser l’affaire dans tous ses contours avant de prendre une décision définitive. » Et cet argent ne permettrait que de financer une partie de la route. De plus, l’itinéraire de cette autoroute n’est pas encore connu.

Et le démarrage des travaux…

Là encore, aucune révélation n’a été faite, à la grande déception des journalistes qui attendaient beaucoup de ce côté. « Nous ne pouvons rien engager tant que tous les financements n’auront pas été rassemblés, parce qu’il n’est pas question de lancer les travaux de construction de cette autoroute pour s’arrêter quelque part avant Douala », a martelé le Mintp. En tout cas, il a donné rendez-vous aux hommes et femmes de média pour une cérémonie de lancement, une fois tous les préalables mis ensemble.


 

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