Législatives 2013. Elecam appelle les partis politiques autour de la table

William Bayiha | La Nouvelle Expression Mardi le 09 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président du Conseil électoral dit vouloir se mettre d’accord avec tous les acteurs politiques avant le début de l’étape administrative des élections à venir. La quatrième concertation que l’organe en charge des élections entend organiser, devra permettre aux partis politiques et aux organisations de la société civile d’évaluer la réforme biométrique du fichier électoral d’une part et d’autre part de discuter des préparatifs des scrutins à venir, confie-t-on à Bastos, Yaoundé.

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Sur ce dernier point, les exposés techniques qui sont prévus reviendront notamment sur les difficultés d’interprétation qui peuvent survenir lors de la lecture de la loi électorale, notamment en ce qui concerne la collecte des pièces constitutives des dossiers de candidature lors des élections législatives et municipales. Du terrain monte déjà une clameur des potentiels candidats de certains partis politiques qui critiquent le nombre pléthorique de ces pièces et le caractère irréaliste d’autres. Si elle assiste aux travaux prévus au Palais des Congrès de Yaoundé, l’Union démocratique du Cameroun (Udc) par exemple devra sans doute poser le problème du certificat de non imposition auquel sont confrontés ses candidats sur le terrain. Certains cadres du parti mettent à l’index l’arbitraire supposé de certains centres des impôts où ce document doit être produit.

Sur la question de la constitution des listes de candidature, Samuel Fonkam Azu’u explique qu’il est nécessaire de faire de la pédagogie en amont à quelques jours de la date butoir pour le dépôt des listes de candidature dans les démembrements d’Elecam. Sur les antennes de la Crtv-Radio, il a dit que le Conseil électoral sera intransigeant sur les moindres défauts que pourront contenir les listes qui lui seront présentées. Le 11 juillet prochain, les partis politiques seront donc appelés à une révision générale sur la nécessité de la conformité des pièces administratives, l’obligation de respecter les composantes sociologiques dans les listes proposées mais aussi de tenir compte de la question du genre. La récente élection des sénateurs devrait de ce point de vue servir de repère.

Évaluation
Trop tard estimeraient cependant les partis politiques en tant que principaux interlocuteurs du président du Conseil électoral. La principale raison étant liée à la gestion des agendas particuliers politiques au cours de cette avant-dernière semaine avant le dépôt des listes. La plupart des formations à la date de la concertation seront encore sur le terrain soit pour boucler les primaires soit pour peaufiner les dossiers des militants en vue des investitures. A l’observation, les responsables des partis susceptibles de proposer certains de leurs militants aux postes électifs ouverts risquent ne pas «avoir le temps» de venir à Yaoundé aux fins d’écouter les bons conseils d’Elecam. Certes les préoccupations électorales ont le mérite d’être d’actualité, mais cette 4erencontre convoquée par Samuel Fonkam Azu’u intervient après celle d’octobre 2012 relative au lancement de la refonte biométrique du fichier électoral. Près de dix mois plus tard, à l’occasion de la suspension de cette opération à la suite du fichier électoral, les acteurs politiques pourront dire aux responsables de l’organe en charge des élections leurs réserves quant à la manière avec laquelle cette première expérience a été menée au Cameroun. En la matière, les interlocuteurs d’Elecam ne devraient pas que lui tresser des couronnes de fleurs.

 

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