Elecam. Elecam :Babalé répare ses gaffes

Wamba Sop | Mutations Jeudi le 22 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Dg des élections a soldé le compte du personnel mis en retraite anticipé hier.

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Le directeur général des élections, Abdoulaye Babalé, a procédé hier à l’installation de nouveaux responsables nommés dans cet organe depuis le 29 septembre dernier. L’évènement s’est déroulé sans faute note. Abdoulaye Babalé a rappelé aux promus leurs obligations vis-à-vis de la maison. A ceux qui sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, le Dg d’Elecam adresse ses «vifs et sincères remerciements après d’excellents et loyaux services».

abdoulaye_babale640Fait inédit, après la cérémonie d’installation, qui a eu lieu au Cercle municipal, Abdoulaye Babalé a convié des responsables mis en retraite anticipée à une réunion à la salle de conférences du siège d’Elecam, à Bastos. Surplace, le Dg d’Elecam s’est appliqué à régler le solde de ces agents mis en retraite de manière précoce. Les personnes concernées par ce dommage (environ huit personnes), ont été payées à tour de rôle, sur la base des calculs des mois de salaire restants. 13 mois pour certains, un peu moins pour d’autres. L’opération s’est déroulée sous le regard attentif du chef de la cellule des affaires juridiques et du contentieux, Andrew Ewang Sone.

Promu chef de division, ce dernier a servi aux différents agents un «procès verbal de règlement du solde de tout compte au profit des ex-employés d’Elecam». Sur le document en question, les anciens collaborateurs de Sani Tanimou s’engagent à «n’intenter aucun procès à Elecam». Le Dg d’Elecam évite ainsi des procès. Mais en s’abstenant de rétropédaler, Abdoulaye Babalé accrédite la thèse répandue d’une chasse aux sorcières. Le préjudice financier pour Elecam est consommé.

Dans les rangs du personnel, le malaise persiste. Les nouvelles décisions de nomination des responsables parues dans l’édition de Cameroon tribune du mercredi 14 octobre dernier charrie confusion et incompréhensions. Certaines décisions sont signées de Fonkam Azu’u, président du Conseil électoral, d’autres portent la signature d’Abdoulaye Babalé,  le directeur des élections. On s’y perd un peu.

Dans l’un des textes rendus publics par voie de presse, le chef de cellule de la communication et de la presse se nomme Flore Meke [lire Florence Meke, ndlr], cumulativement avec ses fonctions de chef de division de la communication et de la presse. Pourtant, dans les décisions du 29 septembre, signées du Dg des élections, le chef de cellule de la communication et de la presse est …Mme Djanda née Bintou Sarr.

Dans le nouveau texte, paru dans Cameroon tribune, cette dernière est reléguée au rang de chargée d’études assistant n°1. La décision du Dg précise que Flore Meke était précédemment cadre dans la division de la communication et des relations publiques. Or, jusqu’à sa nomination, cette journaliste était toujours sous contrat avec le Crtv. Aux dernières nouvelles, Nguele Ntsogo (de son nom de jeune fille) a pris fonction à Elecam.

Ce qui n’est pas le cas de Charles Ndoh Ebune nommé chargé d’étude assistant n°2 à la cellule de la communication et de la presse. Lui aussi en service à la Crtv, il reste présent à l’antenne de la télévision nationale, notamment dans l’émission « Hello » et le programme « Globewatch » qu’il continue allègrement de présenter. Pourtant, Abdoulaye Babale indique, dans l’acte le nommant, qu’il était « précédemment » cadre à Elecam.

 

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Lire aussi : Maurice Kamto accuse ELECAM d'entretenir la fraude pré-electorale au Cameroun

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