Can 2017. El Hadj Diouf: « Tout le monde craint le Cameroun »

Josiane R. MATIA | Cameroon-tribune Jeudi le 26 Janvier 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ancien Lion de la Teranga.

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Le Cameroun et le Sénégal, deux vieilles connaissances, vont se retrouver en quart de finale ce samedi. Comment vous envisagez cette énième opposition entre Lions ?
C’était trop tôt pour un affrontement entre ces deux équipes. Le Sénégal n’aurait certainement pas voulu jouer le Cameroun à cette étape. Voir l’une de ces deux équipes faire ses bagages avant les demi-finales ou la finale est vraiment dommage. Or, c’est ce qui arrivera à l’issue de ce match qui sera très tactique et physique. Mais, j’espère que le Sénégal va passer parce que nous avons une génération magnifique. Je ne veux pas mettre la pression sur mes jeunes frères mais ils ont tout pour  faire mieux que nous. Ils ont des atouts à tous les niveaux, notamment une défense et un milieu robustes et une attaque qui va très vite. Il faut aussi de l’intelligence et de l’expérience. Et ce ne sont pas toujours les plus forts qui gagnent.


Quelle appréciation des Lions indomptables qu’on n’attendait pas forcément ?
Le Cameroun est un pays que tout le monde craint, même s’il ne dispose pas actuellement de grands joueurs. C’est comme un mythe en matière de football, au même titre que des pays comme l’Egypte, le Ghana ou le Sénégal. Qui veut jouer le Cameroun à une étape comme celle-ci ? Les Lions ont connu une montée en puissance et ont montré qu’ils ont du caractère. Quelle que soit leur forme, il faut toujours s’en méfier. Mon conseil à mes compatriotes est de se dire qu’en battant le Cameroun, ils barrent la route à un adversaire pour le titre. Et surtout, que tout le monde se souviendra de ce match comme on se rappelle de cette finale entre nos deux pays en 2002 (victoire des Lions indomptables, NDLR).


Comment jugez-vous cette CAN après le premier tour ?
En ce qui concerne le niveau de la compétition, il manque clairement un Didier Drogba, un El Hadj Diouf ou un Samuel Eto’o. Bref, des joueurs capables de prendre le match à leur compte, de faire vibrer le public. On a besoin de folie et il n’y en a pas jusqu’ici. J’ai aussi mal pour la population gabonaise après l’élimination des Panthères. On ne les attendait pas forcément en finale mais par rapport à l’engouement, ça fait mal de voir le pays organisateur sorti au premier tour. Je crois que le Gabon n’a pas su se ressaisir après avoir mal négocié son premier match. Sur le plan organisationnel, il faut saluer la Confédération africaine de football et le Comité national d’organisation qui font du bon boulot.


Retraité depuis quelques années, comment gérez-vous l’après-football?
J’ai choisi de rentrer au Sénégal pour participer à son développement car le continent a besoin de nous. J’ai mes business et je viens de lancer mon journal, « Le 11  sport ». Une radio et une télévision sont également en vue. Cela va me permettre de créer des emplois. Je suis aussi ambassadeur itinérant à la présidence de la République du Sénégal et conseiller spécial du président Macky Sall. En ce moment, je suis au Gabon. C’est la première CAN à laquelle j’assiste depuis ma retraite sportive et cela me fait plaisir de croiser mes aînés ici. Cela prouve que nous avons notre place.

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