Egypte. Egypte : la manne gazière devrait remettre le pays sur les rails

AFPmag Mercredi le 09 Septembre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’annonce de la découverte d’un champ gazier au large de Port-Saïd en Egypte est devenue une aubaine pour le président Sissi. Ce gisement qui s’étend sur 100 km2 à 1 450 m de profondeur selon ENI, le groupe pétrolier italien, devrait permettre au nouveau chef d’Etat de financer ses programmes de relance industrielle.

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Le 30 août dernier, le groupe pétrolier italien ENI annonçait la découverte d’un champ gazier au large de Port-Saïd, à Zohr (Egypte). Selon l’entreprise italienne, il s’agit de « la plus importante (découverte) jamais faite en Méditerranée », dans les eaux égyptiennes.

Baptisé, Zénith, le gisement s’étendrait sur 100 km2 avec un potentiel de 850 milliards de mètres cubes de gaz, de quoi ramener l’Egypte au statut d’exportateur. Pour votre information, à partir de l’année 2010, l’Egypte qui exportait le gaz, est devenu importateur. Entre 2003 et 2013, les besoins des ménages ont sans cesse connu une augmentation de 7% toutes les années. A cause de la baisse d’activité sur certaines plateformes comme Temsah, (tourne à 30% aujourd’hui), le pays n’a plus été capable de satisfaire sa demande nationale.

Un cadeau du ciel

Elu en mai 2014, le président Sissi doit faire face à la relance industrielle, un programme fortement ambitieux qui manquait d’appui financier. Mais cette manne du ciel devrait aussi permettre le retour à la normale de la situation énergétique du pays. Sous Mohammed Morsi, le président issu des frères musulmans destitué le 30 juin 2013, l’Egypte connaissait sans cesse des délestages, une situation qui avait mûri l’exaspération du peuple.

Depuis l’annonce de cette découverte, le ministère du pétrole est en chantier. Il a fait savoir que d’ici 36 mois, soit trois ans, la plateforme offshore de Temsah, située à seulement 200 km du site gazier de Zohr, commencera le traitement de ce gaz qui devrait permettre un nouveau décollage de l’appareil économique national.

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